La Cour de cassation italienne a confirmé que l'alliance de centre gauche de Romano Prodi avait remporté de justesse les élections législatives des 9 et 10 avril, rejetant ainsi les accusations d'irrégularités portées par le président du Conseil sortant Silvio Berlusconi. La haute juridiction a publié des résultats officiels qui entérinent une courte victoire de L'Unione de Prodi sur l'alliance de centre droit de Berlusconi. Cette confirmation des résultats provisoires devrait permettre à Prodi d'entamer des consultations sur la formation d'un gouvernement qui, pour des raisons constitutionnelles, ne devrait cependant pas entrer en fonctions avant la fin mai.
"Enfin cette saga électorale est terminée", a déclaré Prodi. "Après la décision de la Cour, les Italiens n'ont plus de doute sur notre victoire. Nous allons préparer la mise en place d'un gouvernement fort afin de résoudre les problèmes de la société italienne." Cependant, le parti de Berlusconi, Forza Italia, refuse toujours d'admettre sa défaite. "Il nous faut de nouvelles vérifications", a dit le ministre de l'Economie Giulio Tremonti, l'un des ténors de Forza Italia. Il n'a pas donné de précisions, mais des recomptages éventuels n'empêcheraient sans doute pas Prodi d'accéder au pouvoir.
Tous les partenaires de Berlusconi ne souhaitent d'ailleurs pas prolonger la bataille post-électorale, le parti centriste UDC ayant reconnu mercredi soir la victoire du centre gauche et souhaité bonne chance à Prodi. La Ligue du Nord a aussi reconnu mercredi le succès de Prodi tout en parlant de victoire "à la Pyrrhus" parce que la faible majorité dont il dispose risque d'empêcher le centre gauche de gouverner. Après une semaine de vérifications en divers points d'Italie, un communiqué de la Cour de cassation fait savoir que les partisans de Prodi l'emportent à la Chambre des députés avec un avantage de 24.755 voix. Les résultats provisoires diffusés la semaine dernière leur en accordaient 25.224.
"Enfin cette saga électorale est terminée", a déclaré Prodi. "Après la décision de la Cour, les Italiens n'ont plus de doute sur notre victoire. Nous allons préparer la mise en place d'un gouvernement fort afin de résoudre les problèmes de la société italienne." Cependant, le parti de Berlusconi, Forza Italia, refuse toujours d'admettre sa défaite. "Il nous faut de nouvelles vérifications", a dit le ministre de l'Economie Giulio Tremonti, l'un des ténors de Forza Italia. Il n'a pas donné de précisions, mais des recomptages éventuels n'empêcheraient sans doute pas Prodi d'accéder au pouvoir.
Tous les partenaires de Berlusconi ne souhaitent d'ailleurs pas prolonger la bataille post-électorale, le parti centriste UDC ayant reconnu mercredi soir la victoire du centre gauche et souhaité bonne chance à Prodi. La Ligue du Nord a aussi reconnu mercredi le succès de Prodi tout en parlant de victoire "à la Pyrrhus" parce que la faible majorité dont il dispose risque d'empêcher le centre gauche de gouverner. Après une semaine de vérifications en divers points d'Italie, un communiqué de la Cour de cassation fait savoir que les partisans de Prodi l'emportent à la Chambre des députés avec un avantage de 24.755 voix. Les résultats provisoires diffusés la semaine dernière leur en accordaient 25.224.