© David Woolfall/CC BY 3.0 DEED
Le parti conservateur britannique dont le chef de file est le Premier ministre Rishi Sunak a annoncé, samedi 24 février, l’exclusion d’un député de son groupe parlementaire. Lee Anderson avait accusé la veille le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, d’être « contrôlé » par des islamistes, au regard de la manière dont sont organisés les manifestations pro-palestiniennes dans la capitale. « Il a donné notre capitale à ses acolytes », a ajouté l'élu d'Ashfield, une circonscription du nord de l’Angleterre.
Dans un contexte où les actes antimusulmans comme antisémites explosent depuis le 7 octobre 2023, les propos du député ont été largement condamnés au Royaume-Uni. Par la présidente du parti travailliste Anneliese Dodds, ils ont été qualifiés de « racistes et islamophobes sans aucune ambiguïté ».
Refusant de s'excuser, Lee Anderson a été suspendu. L'homme siège désormais en tant qu'élu indépendant. « J'accepte pleinement qu'ils n'aient pas eu d'autre option », a-t-il déclaré. « Cependant, je continuerai de soutenir les efforts du gouvernement pour dénoncer l'extrémisme sous toutes ses formes, qu'il s'agisse d'antisémitisme ou d'islamophobie. »
Accusé par Sadiq Khan de se terrer dans le silence face à cette affaire, Rishi Sunak a fini par s'exprimer, affirmant que les propos tenus par le député sont « inacceptables ». Il a toutefois nié les accusations selon lesquelles son parti a des « tendances islamophobes ».
« Je pense qu'il nous incombe à tous, en particulier aux élus parlementaires, de ne pas enflammer nos débats d'une manière qui serait préjudiciable aux autres », a-t-il fait savoir auprès de la BBC. « Les mots comptent, surtout dans le contexte actuel où les tensions sont vives. Je pense qu'il nous incombe à tous de les choisir avec soin. »
Lire aussi :
Royaume-Uni : une explosion des actes islamophobes recensée depuis le 7-Octobre
Grande-Bretagne : une députée assure avoir été évincée du gouvernement car musulmane
Dans un contexte où les actes antimusulmans comme antisémites explosent depuis le 7 octobre 2023, les propos du député ont été largement condamnés au Royaume-Uni. Par la présidente du parti travailliste Anneliese Dodds, ils ont été qualifiés de « racistes et islamophobes sans aucune ambiguïté ».
Refusant de s'excuser, Lee Anderson a été suspendu. L'homme siège désormais en tant qu'élu indépendant. « J'accepte pleinement qu'ils n'aient pas eu d'autre option », a-t-il déclaré. « Cependant, je continuerai de soutenir les efforts du gouvernement pour dénoncer l'extrémisme sous toutes ses formes, qu'il s'agisse d'antisémitisme ou d'islamophobie. »
Accusé par Sadiq Khan de se terrer dans le silence face à cette affaire, Rishi Sunak a fini par s'exprimer, affirmant que les propos tenus par le député sont « inacceptables ». Il a toutefois nié les accusations selon lesquelles son parti a des « tendances islamophobes ».
« Je pense qu'il nous incombe à tous, en particulier aux élus parlementaires, de ne pas enflammer nos débats d'une manière qui serait préjudiciable aux autres », a-t-il fait savoir auprès de la BBC. « Les mots comptent, surtout dans le contexte actuel où les tensions sont vives. Je pense qu'il nous incombe à tous de les choisir avec soin. »
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