Salam. Je suis maman de trois enfants, dont deux d’un premier mariage et le troisième d’un second mariage.
Avec mon premier mari, on s’est mariés à l’ancienne, sans se connaitre. On se plaisait uniquement physiquement. Petit à petit, j’ai découvert qu’il consommait quotidiennement de l’alcool et du cannabis. Ma vie est devenue un cauchemar. On se disputait tout le temps, on s’insultait... Je l’ai mis à la porte lors de ma deuxième grossesse et lui ai demandé de revenir lorsqu’il aurait arrêté l’alcool et le cannabis. Au lieu de cela, il m’a trompée et a eu un enfant avec une autre, qui l’a quitté au bout de 3 ans. Donc dès que j’ai découvert qu’il m’avait trompée, j’ai demandé le divorce.
Je me suis sentie profondément trahie, car j’étais sincère. Je suis restée 9 ans seule, même si j’avais beaucoup de succès auprès des hommes, mais j’étais traumatisée de cette première union. Je ne voulais pas me faire avoir une deuxième fois. J’étais très exigeante tant physiquement qu’intellectuellement et au niveau des valeurs et principes. Je cherchais également quelqu’un de très gentil.
Je suis cadre et plais physiquement et j’ai beaucoup de principes et valeurs. Je cherchais quelqu’un qui accepterait de se marier sans aucun rapport sexuel avant mariage.
Après une longue recherche et de nombreuses déceptions, j’ai été séduite par un homme sur un site de rencontres, qui était cadre, avait l’air gentil mais ne me plaisait pas du tout physiquement. En plus, lors de notre première conversation téléphonique, j’ai eu envie de fuir. Il était négatif, ne croyait plus en l’être humain. Il était sombre et glauque.
En insistant, il a réussi à me séduire. Quand je l’ai rencontré la première fois, j’avais eu envie de fuir très loin car non seulement il ne me plaisait pas physiquement mais il dégageait des ondes très négatives. Il l’avait bien ressenti et m’avait dit pour me blesser que je n’étais pas jolie, alors qu’au début il m’avait dit qu’il me trouvait très belle.
Malgré tout cela, on a fini par se marier religieusement au bout de 2 mois. Tout le monde me disait qu’il n’était pas moche et était très gentil. Je pense que j’étais en détresse affective. Il a une fille qu’il a eue dans la fornication, monstrueusement méchante, jalouse, hypocrite, manipulatrice, menteuse... Pourtant, il l’idolâtrait. Elle a fait une fugue, est entrée 3 semaines en hôpital psychiatrique car elle ne voulait que son père se marie.
Elle m’a fait énormément de mal en mentant, en jouant un rôle, en profitant de moi. Elle a menti sur moi et m’a salie aux yeux de tous ceux qu’elle connaissait. Elle a tout fait pour me détruire. Elle a téléphoné au monde entier pour me salir. Et lui la croyait, la comprenait, la soutenait.
Avant le mariage, il ne m’avait pas dit qu’il était surendetté car il avait fait de nombreux voyages avec sa fille adorée. Je ne savais pas non plus qu’il avait vécu avec quatre femmes différentes, dont deux l’ont trompé. En tout cas, elles l’ont toutes quitté. La mère de sa fille l’a trompé et il l’a suppliée à multiples reprises de revenir en vain. Elle n’a jamais voulu revenir. Elle avait dit : Je préfère partir avant qu’il soit trop tard. Elle est tombée en dépression quand elle était avec lui. Aujourd’hui, elle est mariée au même homme depuis 14 ans, alors qu’elle n’a jamais accepté les nombreuses demandes en mariage de mon mari. Aucune de ses ex n’a accepté de se marier avec lui.
Sa fille a toujours été une source de conflit, car elle le commande. Il l’a toujours mieux traitée que quiconque et idolâtre alors qu’elle est plus que méchante. Il a menacé mes enfants de les faire rentrer dans le mur. Il les a poussés et bousculés à multiples reprises. Il a jeté ma fille dans son lit.
Le jour où sa fille s’est fait agresser par son beau-père, il est parti sur Paris alors que je faisais une grossesse à risque. À chaque conflit il part, ne me répond plus au téléphone et revient après plusieurs jours. A chaque fois qu’il va voir sa princesse, il ne m’appelle pas ne me répond presque jamais au téléphone.
C’est moi qui paie tout. Lui ne fait qu’une fois les courses et dit qu’il n’a plus de sous. Et il prend ma carte bleue et en fait ce qu’il veut. Il y a deux mois, il est parti voir sa fille avec ma carte bleue, il est resté une semaine et a dépensé plus de 700 € pour lui et sa fille sur mon argent. Quand il est revenu, j’ai fait une crise de nerfs en lui demandant de me rendre ma carte bleue et de me rembourser. Il a refusé de me rembourser. Et il m’a insultée, humiliée, m’a dit qu’il était déçu qu’il regrettait notre mariage et m’aimait moins car pour lui je devais lui laisser ma carte bleue. Il sort tous les hadiths de la terre et le Coran à son avantage.
Il m’a dit que, d’après le Coran, il avait le droit d’appliquer la loi du talion en me rendant œil pour œil, dent pour dent. Et que d’après le Coran il avait le droit de me frapper. J’ai été voir ce que disait les hadiths sur les enfants issus de la fornication et je lui en ai fait part. Il n’a aucune obligation envers elle, qui ne devrait pas hériter de lui ni porter son nom. Il a fait une crise, m’a insultée de tous les noms, m’a dit que j’étais cruelle et méchante... Et il m’a dit que ça le regardait. Que c’était entre lui et Dieu et qu’il s’il devait aller en enfer il irait mais jamais il n’abandonnerait sa fille. Jamais il ne ferait ce que disent ces hadiths.
Il s’est acharné à me faire le maximum de mal.
Je suis partie chez ma mère. Il n’a pas arrêté de me culpabiliser, de m’humilier, de m’insulter, de me menacer. Lui qui parle tout le temps de religion et fait toujours la prière, s’est saoulé plusieurs jours chez moi. Ne m’ouvrait plus la porte de chez moi. Me disait : « Dégage ! » Un moment, il m’a dit qu’il voulait se suicider. Mais n’en a rien fait.
Un jour, je suis tombée en panne, il n’a même pas voulu ni répondre au téléphone ni venir. Il m’a envoyé un sms en me disant : « Bien fait pour ta gueule. T’as qu’à crever. » Après presque deux mois, je suis revenue chez moi, il voulait me virer. Mais c’est lui qui est parti. Il a menacé de casser ma porte et tout ce qu’il y avait chez moi.
Il n’a pas cessé de me manipuler avec la religion, de me dire que je suis jalouse de sa fille. Il n’arrête pas de salir tout le monde. De dire qu’on est tous des fous, qu’il ne se laissera jamais faire.
Il veut se réconcilier mais uniquement à son avantage. Il dit que, dans l’islam, c’est le mari qui commande et que je ne dois rien dire de mal sur lui aux autres ni dire ce qu’il a fait, sinon j’irai en enfer, d’après ses nombreux hadiths.
Que me conseillez-vous de faire ?
Avec mon premier mari, on s’est mariés à l’ancienne, sans se connaitre. On se plaisait uniquement physiquement. Petit à petit, j’ai découvert qu’il consommait quotidiennement de l’alcool et du cannabis. Ma vie est devenue un cauchemar. On se disputait tout le temps, on s’insultait... Je l’ai mis à la porte lors de ma deuxième grossesse et lui ai demandé de revenir lorsqu’il aurait arrêté l’alcool et le cannabis. Au lieu de cela, il m’a trompée et a eu un enfant avec une autre, qui l’a quitté au bout de 3 ans. Donc dès que j’ai découvert qu’il m’avait trompée, j’ai demandé le divorce.
Je me suis sentie profondément trahie, car j’étais sincère. Je suis restée 9 ans seule, même si j’avais beaucoup de succès auprès des hommes, mais j’étais traumatisée de cette première union. Je ne voulais pas me faire avoir une deuxième fois. J’étais très exigeante tant physiquement qu’intellectuellement et au niveau des valeurs et principes. Je cherchais également quelqu’un de très gentil.
Je suis cadre et plais physiquement et j’ai beaucoup de principes et valeurs. Je cherchais quelqu’un qui accepterait de se marier sans aucun rapport sexuel avant mariage.
Après une longue recherche et de nombreuses déceptions, j’ai été séduite par un homme sur un site de rencontres, qui était cadre, avait l’air gentil mais ne me plaisait pas du tout physiquement. En plus, lors de notre première conversation téléphonique, j’ai eu envie de fuir. Il était négatif, ne croyait plus en l’être humain. Il était sombre et glauque.
En insistant, il a réussi à me séduire. Quand je l’ai rencontré la première fois, j’avais eu envie de fuir très loin car non seulement il ne me plaisait pas physiquement mais il dégageait des ondes très négatives. Il l’avait bien ressenti et m’avait dit pour me blesser que je n’étais pas jolie, alors qu’au début il m’avait dit qu’il me trouvait très belle.
Malgré tout cela, on a fini par se marier religieusement au bout de 2 mois. Tout le monde me disait qu’il n’était pas moche et était très gentil. Je pense que j’étais en détresse affective. Il a une fille qu’il a eue dans la fornication, monstrueusement méchante, jalouse, hypocrite, manipulatrice, menteuse... Pourtant, il l’idolâtrait. Elle a fait une fugue, est entrée 3 semaines en hôpital psychiatrique car elle ne voulait que son père se marie.
Elle m’a fait énormément de mal en mentant, en jouant un rôle, en profitant de moi. Elle a menti sur moi et m’a salie aux yeux de tous ceux qu’elle connaissait. Elle a tout fait pour me détruire. Elle a téléphoné au monde entier pour me salir. Et lui la croyait, la comprenait, la soutenait.
Avant le mariage, il ne m’avait pas dit qu’il était surendetté car il avait fait de nombreux voyages avec sa fille adorée. Je ne savais pas non plus qu’il avait vécu avec quatre femmes différentes, dont deux l’ont trompé. En tout cas, elles l’ont toutes quitté. La mère de sa fille l’a trompé et il l’a suppliée à multiples reprises de revenir en vain. Elle n’a jamais voulu revenir. Elle avait dit : Je préfère partir avant qu’il soit trop tard. Elle est tombée en dépression quand elle était avec lui. Aujourd’hui, elle est mariée au même homme depuis 14 ans, alors qu’elle n’a jamais accepté les nombreuses demandes en mariage de mon mari. Aucune de ses ex n’a accepté de se marier avec lui.
Sa fille a toujours été une source de conflit, car elle le commande. Il l’a toujours mieux traitée que quiconque et idolâtre alors qu’elle est plus que méchante. Il a menacé mes enfants de les faire rentrer dans le mur. Il les a poussés et bousculés à multiples reprises. Il a jeté ma fille dans son lit.
Le jour où sa fille s’est fait agresser par son beau-père, il est parti sur Paris alors que je faisais une grossesse à risque. À chaque conflit il part, ne me répond plus au téléphone et revient après plusieurs jours. A chaque fois qu’il va voir sa princesse, il ne m’appelle pas ne me répond presque jamais au téléphone.
C’est moi qui paie tout. Lui ne fait qu’une fois les courses et dit qu’il n’a plus de sous. Et il prend ma carte bleue et en fait ce qu’il veut. Il y a deux mois, il est parti voir sa fille avec ma carte bleue, il est resté une semaine et a dépensé plus de 700 € pour lui et sa fille sur mon argent. Quand il est revenu, j’ai fait une crise de nerfs en lui demandant de me rendre ma carte bleue et de me rembourser. Il a refusé de me rembourser. Et il m’a insultée, humiliée, m’a dit qu’il était déçu qu’il regrettait notre mariage et m’aimait moins car pour lui je devais lui laisser ma carte bleue. Il sort tous les hadiths de la terre et le Coran à son avantage.
Il m’a dit que, d’après le Coran, il avait le droit d’appliquer la loi du talion en me rendant œil pour œil, dent pour dent. Et que d’après le Coran il avait le droit de me frapper. J’ai été voir ce que disait les hadiths sur les enfants issus de la fornication et je lui en ai fait part. Il n’a aucune obligation envers elle, qui ne devrait pas hériter de lui ni porter son nom. Il a fait une crise, m’a insultée de tous les noms, m’a dit que j’étais cruelle et méchante... Et il m’a dit que ça le regardait. Que c’était entre lui et Dieu et qu’il s’il devait aller en enfer il irait mais jamais il n’abandonnerait sa fille. Jamais il ne ferait ce que disent ces hadiths.
Il s’est acharné à me faire le maximum de mal.
Je suis partie chez ma mère. Il n’a pas arrêté de me culpabiliser, de m’humilier, de m’insulter, de me menacer. Lui qui parle tout le temps de religion et fait toujours la prière, s’est saoulé plusieurs jours chez moi. Ne m’ouvrait plus la porte de chez moi. Me disait : « Dégage ! » Un moment, il m’a dit qu’il voulait se suicider. Mais n’en a rien fait.
Un jour, je suis tombée en panne, il n’a même pas voulu ni répondre au téléphone ni venir. Il m’a envoyé un sms en me disant : « Bien fait pour ta gueule. T’as qu’à crever. » Après presque deux mois, je suis revenue chez moi, il voulait me virer. Mais c’est lui qui est parti. Il a menacé de casser ma porte et tout ce qu’il y avait chez moi.
Il n’a pas cessé de me manipuler avec la religion, de me dire que je suis jalouse de sa fille. Il n’arrête pas de salir tout le monde. De dire qu’on est tous des fous, qu’il ne se laissera jamais faire.
Il veut se réconcilier mais uniquement à son avantage. Il dit que, dans l’islam, c’est le mari qui commande et que je ne dois rien dire de mal sur lui aux autres ni dire ce qu’il a fait, sinon j’irai en enfer, d’après ses nombreux hadiths.
Que me conseillez-vous de faire ?
Lalla Chams en Nour, psychanalyste
Mon objectif n’est pas de vous donner un conseil, vous m’en excuserez. Mais je peux contribuer à vous aider à réfléchir autrement à cette triste histoire de mariage conventionnel où le cœur est absent.
Votre lettre insiste sur les conditions dans lesquelles vous contractez ce mariage. Disons que vous vous y engagez sans écouter les signes alarmants qui surgissent. Il y a là de quoi réfléchir, non ?
Pourquoi avez-vous épousé cet homme ? C’est important pour vous de revenir sur les valeurs, les principes, ou au pire les calculs qui vous ont poussée, malgré votre intuition.
L’intuition, c’est l’un des premiers sens subtils, vous dirait le grand Rûmî. C’est la voix de l’âme, l’écouter est essentiel, cela apprend le discernement sans lequel on ne peut diriger correctement sa vie.
Vous semblez, pardonnez-moi ma franchise, avoir fait n’importe quoi et, aujourd’hui, vous êtes perdue sans comprendre que c’est vous et vous seule qui vous êtes mise dans cette situation. On récolte ce que l’on sème, c’est une loi fondamentale de la Nature.
Comme de nombreux époux, hélas, votre mari utilise le Texte sacré d’une manière bien éloignée de l’esprit originel. Ce sont là des abus et nous avons toutes à y faire face. C’est à vous de vous défendre.
Les hommes et les femmes sont égaux aux yeux de Dieu, pourquoi ne le seraient-ils pas aux yeux de vos frères musulmans ? L’humiliation, les insultes, les menaces ne font pas partie des relations de couple attendues entre un homme et une femme dits musulmans. Vous dites vous-même : « Il n’a pas cessé de me manipuler avec la religion. » Il y a là vraiment de quoi réfléchir.
Quant à la rivalité entre sa fille et vous, il me semble que vous êtes tombée dans le piège sans avoir pris la moindre précaution. Sans doute auriez-vous pu vous rendre compte dès le début que leur relation pourrait porter ombrage à votre couple ? N’avez-vous pas été maladroite d’en faire une ennemie irréductible ? Avez-vous essayé de la comprendre, de l’aider à dépasser ses peurs ? D’autre part, la relation père-fille semble bien fusionnelle, il fallait sans doute aborder la question au préalable avec tact et poser aussi vos conditions.
Que faire, maintenant que vous vous êtes unis religieusement et que vous semblez être enceinte de lui ? Dans l’idéal, ce serait d’interroger votre conscience. Est-il possible de sortir de ce cercle de haine qui s’est installé entre vous ? La communication ne peut-elle pas s’établir au sein d’une thérapie familiale, par exemple, car il vous faudrait sans doute un médiateur pour dénouer l’écheveau émotionnel qui maintenant vous fait vous heurter l’un l’autre ?
Ce serait peut-être là mon seul conseil : prenez du recul, ne vous laissez pas emporter par la haine… Mais si la situation perdure dans le mauvais sens, si le partage, l’écoute et la bienveillance ne prennent pas le dessus sur le chantage et l’animosité, si la religion ne sert qu’à justifier une vie de couple en souffrance, alors réagissez. Vous avez droit au bonheur.
Votre lettre insiste sur les conditions dans lesquelles vous contractez ce mariage. Disons que vous vous y engagez sans écouter les signes alarmants qui surgissent. Il y a là de quoi réfléchir, non ?
Pourquoi avez-vous épousé cet homme ? C’est important pour vous de revenir sur les valeurs, les principes, ou au pire les calculs qui vous ont poussée, malgré votre intuition.
L’intuition, c’est l’un des premiers sens subtils, vous dirait le grand Rûmî. C’est la voix de l’âme, l’écouter est essentiel, cela apprend le discernement sans lequel on ne peut diriger correctement sa vie.
Vous semblez, pardonnez-moi ma franchise, avoir fait n’importe quoi et, aujourd’hui, vous êtes perdue sans comprendre que c’est vous et vous seule qui vous êtes mise dans cette situation. On récolte ce que l’on sème, c’est une loi fondamentale de la Nature.
Comme de nombreux époux, hélas, votre mari utilise le Texte sacré d’une manière bien éloignée de l’esprit originel. Ce sont là des abus et nous avons toutes à y faire face. C’est à vous de vous défendre.
Les hommes et les femmes sont égaux aux yeux de Dieu, pourquoi ne le seraient-ils pas aux yeux de vos frères musulmans ? L’humiliation, les insultes, les menaces ne font pas partie des relations de couple attendues entre un homme et une femme dits musulmans. Vous dites vous-même : « Il n’a pas cessé de me manipuler avec la religion. » Il y a là vraiment de quoi réfléchir.
Quant à la rivalité entre sa fille et vous, il me semble que vous êtes tombée dans le piège sans avoir pris la moindre précaution. Sans doute auriez-vous pu vous rendre compte dès le début que leur relation pourrait porter ombrage à votre couple ? N’avez-vous pas été maladroite d’en faire une ennemie irréductible ? Avez-vous essayé de la comprendre, de l’aider à dépasser ses peurs ? D’autre part, la relation père-fille semble bien fusionnelle, il fallait sans doute aborder la question au préalable avec tact et poser aussi vos conditions.
Que faire, maintenant que vous vous êtes unis religieusement et que vous semblez être enceinte de lui ? Dans l’idéal, ce serait d’interroger votre conscience. Est-il possible de sortir de ce cercle de haine qui s’est installé entre vous ? La communication ne peut-elle pas s’établir au sein d’une thérapie familiale, par exemple, car il vous faudrait sans doute un médiateur pour dénouer l’écheveau émotionnel qui maintenant vous fait vous heurter l’un l’autre ?
Ce serait peut-être là mon seul conseil : prenez du recul, ne vous laissez pas emporter par la haine… Mais si la situation perdure dans le mauvais sens, si le partage, l’écoute et la bienveillance ne prennent pas le dessus sur le chantage et l’animosité, si la religion ne sert qu’à justifier une vie de couple en souffrance, alors réagissez. Vous avez droit au bonheur.
La rubrique « Psycho », qu’est-ce que c’est ?
Des psychologues et psychanalystes répondent à vos questions. Musulman(e)s du Maghreb ou de France, professionnel(le)s actif(ve)s exerçant en cabinet, ils réfléchissent à votre problématique et tentent de vous éclairer à travers leur expérience professionnelle et leur pratique spirituelle. Ils peuvent vous aider à y voir plus clair en vous-même ou à mieux décrypter le comportement des personnes de votre entourage.
Ils ne sont pas médecins, même si on les désigne parfois comme des « médecins de l’âme », mais leur rôle est de vous aider à trouver en vous-même la meilleure réponse à vos interrogations sur vos relations aux autres, votre conjoint ou conjointe, vos parents, vos frères et sœurs, vos amis, vos collègues de travail, vos voisins...
Alors, n’hésitez pas, interrogez-les, ils tenteront de vous répondre en s’éclairant des plus belles pensées de l’islam.
Contactez-les (anonymat préservé) : psycho@saphirnews.com
Des psychologues et psychanalystes répondent à vos questions. Musulman(e)s du Maghreb ou de France, professionnel(le)s actif(ve)s exerçant en cabinet, ils réfléchissent à votre problématique et tentent de vous éclairer à travers leur expérience professionnelle et leur pratique spirituelle. Ils peuvent vous aider à y voir plus clair en vous-même ou à mieux décrypter le comportement des personnes de votre entourage.
Ils ne sont pas médecins, même si on les désigne parfois comme des « médecins de l’âme », mais leur rôle est de vous aider à trouver en vous-même la meilleure réponse à vos interrogations sur vos relations aux autres, votre conjoint ou conjointe, vos parents, vos frères et sœurs, vos amis, vos collègues de travail, vos voisins...
Alors, n’hésitez pas, interrogez-les, ils tenteront de vous répondre en s’éclairant des plus belles pensées de l’islam.
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