Sur le vif

Sarkozy: fin de la tournée

Rédigé par Laila Elmaaddi | Mercredi 11 Juillet 2007 à 14:46



Mardi soir, le président français Nicolas Sarkozy a entamé une visite en Tunisie, seconde étape après l'Algérie d'un voyage visant à établir un "partenariat" politique et économique concret avec Alger et présenter son projet d'Union méditerranéenne applaudi à Tunis.

Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et Nicolas Sarkozy ont eu mardi soir un entretien consacré aux relations franco-tunisiennes et au projet d'Union méditerranéenne proposé par M. Sarkozy, a indiqué l'agence tunisienne TAP.

L'entretien a porté sur "les excellentes relations d'amitié établies de longue date entre les deux pays, la coopération fructueuse entre la Tunisie et la France, et les perspectives de leur développement", a indiqué l'agence officielle tunisienne.

Ils ont préconisé une "intensification des contacts et de la concertation pour élever le partenariat tuniso-français aux plus hauts niveaux", a-t-on ajouté.

L'entretien a donné lieu à un "échange de vues sur les questions régionales et internationales de l'heure, en particulier, le projet de la France relatif à la création d'une Union méditerranéenne", a indiqué l'agence.

Cette union a l'ambition de rassembler les pays du pourtour méditerranéen, comme la Turquie, qui, selon M. Sarkozy, n'ont pas vocation à intégrer l'Union européenne mais à avoir avec l'Europe des liens privilégiés.

M. Sarkozy venait d'Alger où il a effectué mardi une visite éclair avec la volonté d'établir un "partenariat" politique et économique concret avec l'Algérie, notamment énergétique, débarrassé du poids de l'histoire tumultueuse entre les deux pays.

Sa visite en Algérie n'a pas débouché sur des résultats concrets, sinon l'annonce d'une nouvelle visite, d'Etat cette fois-ci, en novembre, avec la promesse de produire des "résultats concrets et tangibles", a dit M. Sarkozy lors d'un point de presse, au côté du président algérien Abdelaziz Bouteflika.

L'Algérie et la Tunisie sont les deux étapes de son premier déplacement hors d'Europe depuis son accession à l'Elysée le 16 mai, signe de la priorité qu'il donne aux relations de la France avec ses voisins du sud de la Méditerranée..