'Belle mission de chef du parti'
"Si les militants en décident ainsi et l'estiment utile, j'accepterai avec joie et détermination d'assumer cette belle mission de chef du parti", a déclaré l'ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal vendredi 16 mai devant près de cinq cents de ses partisans réunis à La Bellevilloise, dans le 20ème arrondissement de Paris, annonçant ainsi officiellement sa candidature au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste.
Balayant tout "risque d'affrontement ou de guerre des chefs", Ségolène Royal a déclaré vouloir "respecter les militants". "En ce qui me concerne, le débat sera respectueux", a-t-elle ajouté.
Le lendemain, samedi 17 mai, le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, réputé proche de Dominique Strauss-Kahn, se disait "très inquiet" pour le PS sur les ondes de France Info. "J'ai vraiment l'impression qu'on est en train de transformer le PS en une pétaudière, en une espèce de gigantesque querelle des égos", a-t-il déclaré, ajoutant : "Le problème n'est pas seulement d'avoir un leader, mais d'avoir une orientation."
Balayant tout "risque d'affrontement ou de guerre des chefs", Ségolène Royal a déclaré vouloir "respecter les militants". "En ce qui me concerne, le débat sera respectueux", a-t-elle ajouté.
Le lendemain, samedi 17 mai, le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, réputé proche de Dominique Strauss-Kahn, se disait "très inquiet" pour le PS sur les ondes de France Info. "J'ai vraiment l'impression qu'on est en train de transformer le PS en une pétaudière, en une espèce de gigantesque querelle des égos", a-t-il déclaré, ajoutant : "Le problème n'est pas seulement d'avoir un leader, mais d'avoir une orientation."
'Parfaitement sereine'
Ségolène Royal, désormais officiellement candidate à la direction du PS
Ce matin sur RTL, la président de Poitou-Charentes est revenu sur RTL sur l'annonce de sa candidature, expliquant l'avoir fait "par transparence, par sincérité, par clarté, par cohérence".
"Je suis parfaitement sereine, j'ai beaucoup réfléchi avant de dire une chose comme celle-ci", a encore déclaré Ségolène Royal.
"Aujourd'hui le monde a changé, le PS doit changer, les socialistes doivent changer pour répondre aux nouveaux défis du temps présent", a -t-elle souligné. "Les Français comprennent qu'il y a un lien entre le congrès du PS, le débat politique de fond qui doit pouvoir démontrer qu'une autre politique est possible pour répondre aux problèmes qui se posent aujourd'hui."
S'agissant du texte présenté par le maire de Paris Bertrand Delanoë, dont Ségolène Royal a rappelé la proximité avec l'ancien Premier ministre Lionel Jospin, celle-ci a déclaré : "C'est une identité politique qu'on retrouve dans ce texte, il y a plusieurs lignes de différences avec ce que j'ai pu dire ou ce que je défends", comme par exemple "le débat sur la démocratie participative, très vivement critiqué dans ce texte".
"On ne gouverne pas un pays comme il y a quelques années, il y a une exigence démocratique très forte. Or je pense que la question démocratique est aujourd'hui une question majeure pour réussir les réformes politique, c'est pour cela que j'ai choisi cette démarche, c'est une question de respect, pour parler juste il faut d'abord savoir écouter", a lancé Mme Royal.
"Je suis parfaitement sereine, j'ai beaucoup réfléchi avant de dire une chose comme celle-ci", a encore déclaré Ségolène Royal.
"Aujourd'hui le monde a changé, le PS doit changer, les socialistes doivent changer pour répondre aux nouveaux défis du temps présent", a -t-elle souligné. "Les Français comprennent qu'il y a un lien entre le congrès du PS, le débat politique de fond qui doit pouvoir démontrer qu'une autre politique est possible pour répondre aux problèmes qui se posent aujourd'hui."
S'agissant du texte présenté par le maire de Paris Bertrand Delanoë, dont Ségolène Royal a rappelé la proximité avec l'ancien Premier ministre Lionel Jospin, celle-ci a déclaré : "C'est une identité politique qu'on retrouve dans ce texte, il y a plusieurs lignes de différences avec ce que j'ai pu dire ou ce que je défends", comme par exemple "le débat sur la démocratie participative, très vivement critiqué dans ce texte".
"On ne gouverne pas un pays comme il y a quelques années, il y a une exigence démocratique très forte. Or je pense que la question démocratique est aujourd'hui une question majeure pour réussir les réformes politique, c'est pour cela que j'ai choisi cette démarche, c'est une question de respect, pour parler juste il faut d'abord savoir écouter", a lancé Mme Royal.