C’est le Washington Post qui, le premier, avait révélé l’existence possible de prisons secrètes de la CIA dans le monde ainsi que celle d’escales en Europe d’avions transportant des prisonniers accusés de liens présumés avec une entreprise terroriste. Puis les révélations se sont enchaînées, cette fois-ci dans la presse européenne, jusqu’à embarrasser les gouvernements des pays par lesquels ces avions auraient transité. Actuellement de passage pour une tournée de cinq jours dans plusieurs états européens, la Secrétaire d’Etat américaine Condoleeza Rice n’aura pas échappé à la question.
« Les Etats-Unis [respectent] leurs lois et leurs obligations internationales. C'est comme ça que le système international a toujours fonctionné » a-t-elle précisé. Ajoutant lors d’un entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel : « Nous avons l'obligation de défendre notre peuple et nous emploierons tous les moyens légaux pour y parvenir ». Volant au secours de sa secrétaire d’état, le président américain George Bush a affirmé depuis Washington que son pays « ne transfère pas [de prisonniers] à des pays qui torturent ». « La réussite des Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme dépend en partie de leur capacité à mener des opérations qui tendent toutes à protéger secrètement le peuple américain» a-t-il ajouté. Mais alors pourquoi, peu avant l’arrivée de Condoleeza Rice sur le sol européen, deux de ces prisons secrètes de la CIA ont-elles été fermées en Europe de l’Est ? C’est ce qu’a affirmé récemment la chaîne de télévision ABC.
« Les Etats-Unis [respectent] leurs lois et leurs obligations internationales. C'est comme ça que le système international a toujours fonctionné » a-t-elle précisé. Ajoutant lors d’un entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel : « Nous avons l'obligation de défendre notre peuple et nous emploierons tous les moyens légaux pour y parvenir ». Volant au secours de sa secrétaire d’état, le président américain George Bush a affirmé depuis Washington que son pays « ne transfère pas [de prisonniers] à des pays qui torturent ». « La réussite des Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme dépend en partie de leur capacité à mener des opérations qui tendent toutes à protéger secrètement le peuple américain» a-t-il ajouté. Mais alors pourquoi, peu avant l’arrivée de Condoleeza Rice sur le sol européen, deux de ces prisons secrètes de la CIA ont-elles été fermées en Europe de l’Est ? C’est ce qu’a affirmé récemment la chaîne de télévision ABC.
Condoleeza Rice et Angela Merkel
Pourtant des « erreurs », Mme Rice a bien été obligée d’en admettre puisqu’un Allemand d’origine libanaise, Khaled Al-Masri, vient par le biais de l’Association américaine de défense des libertés civiles, de déposer plainte contre la CIA. Ce dernier, durant l’année 2003 et pendant cinq mois, a été détenu abusivement en Macédoine puis en Afghanistan, avant d’être relâché sans explications. Apparemment, une confusion d’identité aurait été à l’origine de cette « erreur ».
« Enlever un ressortissant étranger pour le détenir et l'interroger en dehors des lois est contraire aux valeurs américaines. Notre gouvernement a agi comme s'il était au-dessus des lois. Nous déposons plainte aujourd'hui pour réaffirmer que l'Etat de droit est le fondement de notre identité comme nation » a affirmé le directeur de l’association américaine, Anthony Romero.
« Nous avons parlé de cette affaire et l'administration américaine a bien sûr reconnu qu'il s'agissait d'une erreur. Je suis satisfaite que Mme Rice m'ait dit que les erreurs seraient corrigées » a répondu la chancelière allemande Mme Merkel.
« Enlever un ressortissant étranger pour le détenir et l'interroger en dehors des lois est contraire aux valeurs américaines. Notre gouvernement a agi comme s'il était au-dessus des lois. Nous déposons plainte aujourd'hui pour réaffirmer que l'Etat de droit est le fondement de notre identité comme nation » a affirmé le directeur de l’association américaine, Anthony Romero.
« Nous avons parlé de cette affaire et l'administration américaine a bien sûr reconnu qu'il s'agissait d'une erreur. Je suis satisfaite que Mme Rice m'ait dit que les erreurs seraient corrigées » a répondu la chancelière allemande Mme Merkel.