L’examen de la proposition de loi visant à étendre l’interdiction du voile dans toutes les structures privées en charge de la petite enfance, prévu mercredi 7 décembre, a été reporté.
La mobilisation active du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui a appelé les citoyens à protester contre ce projet de loi, a permis son report. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est également insurgé contre cette nouvelle proposition, qui appelle à restreindre une nouvelle fois les libertés des femmes musulmanes en France.
Une fois n’est pas coutume, plusieurs sénateurs UMP se sont opposés à l’une des mesures phares du projet, qui consiste à élargir l’interdiction du voile aux assistantes maternelles qui gardent les enfants… à leur domicile.
Opportunisme politique ou non - le projet ayant été écrit par le Parti radical de gauche et soutenu par les socialistes, en majorité au Sénat –, toute opposition reste bienvenue pour les musulmans, qui dénoncent en masse la stigmatisation constante de la classe politique à leur égard à la veille des grands rendez-vous électoraux de 2012.
Lire aussi :
Voile : le CFCM s’insurge contre la proposition de loi au Sénat
Sénat : une nouvelle loi d'interdiction du voile se prépare
Affaire Baby Loup : l'interdiction du port du voile légalisée
Le CCIF décrète l’état d’urgence face à l’islamophobie
La mobilisation active du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui a appelé les citoyens à protester contre ce projet de loi, a permis son report. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est également insurgé contre cette nouvelle proposition, qui appelle à restreindre une nouvelle fois les libertés des femmes musulmanes en France.
Une fois n’est pas coutume, plusieurs sénateurs UMP se sont opposés à l’une des mesures phares du projet, qui consiste à élargir l’interdiction du voile aux assistantes maternelles qui gardent les enfants… à leur domicile.
Opportunisme politique ou non - le projet ayant été écrit par le Parti radical de gauche et soutenu par les socialistes, en majorité au Sénat –, toute opposition reste bienvenue pour les musulmans, qui dénoncent en masse la stigmatisation constante de la classe politique à leur égard à la veille des grands rendez-vous électoraux de 2012.
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