Alors que le projet de loi « réconfortant les principes républicains » est examiné depuis lundi 18 janvier en commission à l'Assemblée nationale, environ 300 amendements sur les 1 750 amendements déposés ont d'ores et déjà été déclarés irrecevables. C'est le cas des amendements déposés par les députés LREM Aurore Bergé et Jean-Baptiste Moreau concernant l’interdiction du port du voile pour les mineures, jugés « irrecevables » par le président de la commission, François de Rugy, dès dimanche car jugés non conformes au droit.
La décision a été confirmée par les principaux intéressés qui, dans un communiqué commun publié lundi 17 janvier, ont choisi de s’exprimer en évoquant « un emballement médiatique disproportionné ». « Notre objectif était simple : garantir que notre République protège tous ses enfants, et notamment ses filles, dont trop d’entre elles voient leur avenir entravé par un islamisme qui progresse dans notre pays. Le projet de loi est essentiel pour affirmer nos principes et nos valeurs et rappeler ce qui est acceptable dans notre République ».
« C’est dans sa droite ligne que nous avions déposé des amendements afin d’interdire que les petites filles soit obligées dès leur plus jeune âge de porter le voile. Qui peut l’accepter pour une enfant de 3 ou 7 ans ? (…) Notre projet politique est celui de l’émancipation pas celui de la soumission », indiquent les députés. Ces derniers, qui déclaraient savoir le risque de voir leurs amendements rejetés, ont réussi néanmoins à faire parler d'eux, indiquant avoir été « fiers » de porter un tel débat.
Si des membres de la classe politique ont manifesté leur soutien à l'initiative des deux parlementaires, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a fait part de sa position sur le sujet. « Combattre le port du voile imposé aux fillettes ne passe pas par une mesure d’interdiction. Il faut protéger les enfants contre l’endoctrinement en leur donnant toutes les chances de se construire et de s’ouvrir sur leur monde par l’éducation et une meilleure scolarisation », a fait savoir l’organisation musulmane via Twitter lundi 17 janvier.
L'instance dont plusieurs membres ont rencontré Emmanuel Macron concernant la charte des principes du Conseil national des imams (CNI) s'est déclarée « contre le port du voile pour les fillettes, mais nous ne pouvons régler tout par des lois d’interdiction. Ce énième débat sur le voile risque de polluer une vrai mesure : celle de permettre à tout enfant de la République d’être scolarisé dans des conditions saines dès 3 ans ».
Lire plus :
Séparatisme : le culte musulman, auditionné à l'Assemblée nationale, exprime ses inquiétudes et vœux
Séparatisme : les cultes entre malaise et inquiétude, ce qu'il faut retenir des auditions à l'Assemblée nationale
La décision a été confirmée par les principaux intéressés qui, dans un communiqué commun publié lundi 17 janvier, ont choisi de s’exprimer en évoquant « un emballement médiatique disproportionné ». « Notre objectif était simple : garantir que notre République protège tous ses enfants, et notamment ses filles, dont trop d’entre elles voient leur avenir entravé par un islamisme qui progresse dans notre pays. Le projet de loi est essentiel pour affirmer nos principes et nos valeurs et rappeler ce qui est acceptable dans notre République ».
« C’est dans sa droite ligne que nous avions déposé des amendements afin d’interdire que les petites filles soit obligées dès leur plus jeune âge de porter le voile. Qui peut l’accepter pour une enfant de 3 ou 7 ans ? (…) Notre projet politique est celui de l’émancipation pas celui de la soumission », indiquent les députés. Ces derniers, qui déclaraient savoir le risque de voir leurs amendements rejetés, ont réussi néanmoins à faire parler d'eux, indiquant avoir été « fiers » de porter un tel débat.
Si des membres de la classe politique ont manifesté leur soutien à l'initiative des deux parlementaires, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a fait part de sa position sur le sujet. « Combattre le port du voile imposé aux fillettes ne passe pas par une mesure d’interdiction. Il faut protéger les enfants contre l’endoctrinement en leur donnant toutes les chances de se construire et de s’ouvrir sur leur monde par l’éducation et une meilleure scolarisation », a fait savoir l’organisation musulmane via Twitter lundi 17 janvier.
L'instance dont plusieurs membres ont rencontré Emmanuel Macron concernant la charte des principes du Conseil national des imams (CNI) s'est déclarée « contre le port du voile pour les fillettes, mais nous ne pouvons régler tout par des lois d’interdiction. Ce énième débat sur le voile risque de polluer une vrai mesure : celle de permettre à tout enfant de la République d’être scolarisé dans des conditions saines dès 3 ans ».
Lire plus :
Séparatisme : le culte musulman, auditionné à l'Assemblée nationale, exprime ses inquiétudes et vœux
Séparatisme : les cultes entre malaise et inquiétude, ce qu'il faut retenir des auditions à l'Assemblée nationale