Un ordre de fermeture pour six mois a été adressé à l'encontre de la mosquée Bilal de Beauvais par les services de l'État, a annoncé mardi 14 décembre Gérald Darmanin. Le lieu de culte est accusé d'avoir abrité des prêches jugés radicaux prônant le jihad armé. Le ministre de l'Intérieur a notamment dénoncé sur CNews des propos visant « les chrétiens, les homosexuels, les juifs ».
Voir la vidéo de La Casa del Hikma : Le jihad, une « guerre sainte » ?
L’association Espoir et fraternité, gestionnaire de la mosquée, a moins de dix jours pour faire valoir ses arguments de défense et tenter d'éviter la fermeture administrative, le courrier notifiant la décision envisagée par les pouvoirs publics lui ayant été envoyé vendredi 10 décembre.
Dans la tourmente, elle a choisi de fermer ses portes aux fidèles mardi 14 décembre. Surtout, selon son avocat, Me Salim Bolaky, la mosquée a pris les devants en décidant de suspendre l'imam à l'origine des propos dénoncés.
« La majorité des propos sont sortis de leur contexte », a affirmé dans le même temps à l'AFP l'avocat, qui entend défendre les intérêts d'une mosquée « respectable » qui a « toujours combattu le terrorisme (et) favorisé le vivre ensemble ».
« Nous faisons confiance à l’État qui prend ses responsabilités pour faire respecter les lois de la République sur notre territoire », a fait savoir, de son côté, la municipalité. « Cependant, la Ville de Beauvais tient à préciser que, dans ces situations toujours sensibles, il convient de ne pas assimiler les prêches d’un ou de quelques-uns avec l’ensemble des Français de confession musulmane pratiquant leur religion dans le respect des règles de la République. »
La mosquée de Beauvais, actuellement en construction, fait partie des 99 mosquées contrôlées ces derniers mois au nom de la lutte contre le séparatisme.
Lire aussi :
Séparatisme : Darmanin livre un bilan des mosquées contrôlées et fermées en France
La fermeture de la mosquée d'Allonnes confirmée par le Conseil d'Etat
Voir la vidéo de La Casa del Hikma : Le jihad, une « guerre sainte » ?
L’association Espoir et fraternité, gestionnaire de la mosquée, a moins de dix jours pour faire valoir ses arguments de défense et tenter d'éviter la fermeture administrative, le courrier notifiant la décision envisagée par les pouvoirs publics lui ayant été envoyé vendredi 10 décembre.
Dans la tourmente, elle a choisi de fermer ses portes aux fidèles mardi 14 décembre. Surtout, selon son avocat, Me Salim Bolaky, la mosquée a pris les devants en décidant de suspendre l'imam à l'origine des propos dénoncés.
« La majorité des propos sont sortis de leur contexte », a affirmé dans le même temps à l'AFP l'avocat, qui entend défendre les intérêts d'une mosquée « respectable » qui a « toujours combattu le terrorisme (et) favorisé le vivre ensemble ».
« Nous faisons confiance à l’État qui prend ses responsabilités pour faire respecter les lois de la République sur notre territoire », a fait savoir, de son côté, la municipalité. « Cependant, la Ville de Beauvais tient à préciser que, dans ces situations toujours sensibles, il convient de ne pas assimiler les prêches d’un ou de quelques-uns avec l’ensemble des Français de confession musulmane pratiquant leur religion dans le respect des règles de la République. »
La mosquée de Beauvais, actuellement en construction, fait partie des 99 mosquées contrôlées ces derniers mois au nom de la lutte contre le séparatisme.
Lire aussi :
Séparatisme : Darmanin livre un bilan des mosquées contrôlées et fermées en France
La fermeture de la mosquée d'Allonnes confirmée par le Conseil d'Etat