Rendez-vous est donné aux porteurs de projets et entrepreneurs issus de banlieue jeudi 31 janvier, sur la Péniche Alizé, située sur le quai de la Rapée, à Paris, à partir de 19h.
Une soirée networking y sera organisée par Kom’Unity, une agence de conseil en communication spécialisée dans le marketing des communautés afro-maghrébine, et l’association la Nouvelle PME, une association qui fédère les clubs d’entrepreneurs issus des quartiers populaires. Elle affiche déjà complet. Près de 100 entrepreneurs et futurs entrepreneurs devraient y participer.
Lors de la soirée, ils pourront présenter leurs projets à des investisseurs. Ainsi, cinq réseaux de Business Angels seront présents : Sirs BA, Femmes BA, AfricAngels, XMP Badges, IT Angels. Au total, ce sont 10 à 15 investisseurs (personnes physiques) qui participeront à la soirée, précise Salah Eddine Aït Nasser, le gérant de Kom’Unity et initiateur de la soirée. Les capacités de ces Business Angels vont de 30 000 à 300 000 €.
Plus que de trouver un financement, la soirée permettra surtout aux entrepreneurs et porteurs de projet de bénéficier « de l’expérience et du réseau » d’autres entrepreneurs, précise Marianne Figarol, chargée de développement à la Nouvelle PME. Il s’agit avant tout de « créer des relations d’affaires » et de bénéficier de témoignages provenant d'une « réalité de terrain », explique-t-elle.
Les participants pourront ainsi échanger entre eux lors de « questions-réponses » pour bénéficier du « retour d’expérience » de deux chefs d’entreprise issus de banlieue invités pour l'occasion, commente dans ce sens Karima Berkouki, présidente de l’association d'aide aux démunis Ensemble contre l’oubli (ECO) qui participe à l’organisation de la soirée.
Par ailleurs, cinq projets ont été choisis, dont trois par Kom’Unity, fait savoir M. Aït Nasser. Les entrepreneurs des projets sélectionnés les présenteront à l’oral lors de la soirée.
« Tout le monde pourra rencontrer les investisseurs. A chaque table, il y aura un investisseur et la soirée se poursuivra avec une sorte de speed-dating où les entrepreneurs disposeront d'une minute pour convaincre que leur idée est bonne », précise M. Aït Nasser qui a décidé d'organiser cette rencontre après que son projet de société de « marketing affinitaire » ait plu et ait été financé par un réseau de Business Angels. « Je connais beaucoup de personnes qui ont du mal à trouver des fonds. Je souhaitais leur donner un coup de main », explique-t-il.
Mais les entrepreneurs en recherche de financement pourraient être déçus de ne pas rencontrer le même succès que M. Aït Nasser auprès d’investisseurs, frileux en temps de crise. « Les Business Angels qui seront présents ont de l’argent et ont vocation à investir », assure ce dernier, en accordant qu’il sera déjà « content » si un projet arrivait à décrocher des fonds.
Cependant, même après avoir trouvé un premier investissement, le parcours des entrepreneurs de banlieue reste parsemé d’embûches. Le « taux de survie de leur entreprise est encore inférieur à la moyenne », note ainsi Mme Figarol. D'où la multiplication des initiatives visant ce public mais dont les résultats peinent à être évalués.
Lire aussi :
Les entrepreneurs musulmans sous l'œil des Etats-Unis
Banlieues : la Suède à la rescousse des entrepreneurs du 93
Qatar + banlieues : l’addition qui fait jaser des politiques
Aziz Senni : « Pour créer une entreprise : du rêve, du travail et du culot »
Créer et entreprendre, au cœur des cités
Une soirée networking y sera organisée par Kom’Unity, une agence de conseil en communication spécialisée dans le marketing des communautés afro-maghrébine, et l’association la Nouvelle PME, une association qui fédère les clubs d’entrepreneurs issus des quartiers populaires. Elle affiche déjà complet. Près de 100 entrepreneurs et futurs entrepreneurs devraient y participer.
Lors de la soirée, ils pourront présenter leurs projets à des investisseurs. Ainsi, cinq réseaux de Business Angels seront présents : Sirs BA, Femmes BA, AfricAngels, XMP Badges, IT Angels. Au total, ce sont 10 à 15 investisseurs (personnes physiques) qui participeront à la soirée, précise Salah Eddine Aït Nasser, le gérant de Kom’Unity et initiateur de la soirée. Les capacités de ces Business Angels vont de 30 000 à 300 000 €.
Plus que de trouver un financement, la soirée permettra surtout aux entrepreneurs et porteurs de projet de bénéficier « de l’expérience et du réseau » d’autres entrepreneurs, précise Marianne Figarol, chargée de développement à la Nouvelle PME. Il s’agit avant tout de « créer des relations d’affaires » et de bénéficier de témoignages provenant d'une « réalité de terrain », explique-t-elle.
Les participants pourront ainsi échanger entre eux lors de « questions-réponses » pour bénéficier du « retour d’expérience » de deux chefs d’entreprise issus de banlieue invités pour l'occasion, commente dans ce sens Karima Berkouki, présidente de l’association d'aide aux démunis Ensemble contre l’oubli (ECO) qui participe à l’organisation de la soirée.
Par ailleurs, cinq projets ont été choisis, dont trois par Kom’Unity, fait savoir M. Aït Nasser. Les entrepreneurs des projets sélectionnés les présenteront à l’oral lors de la soirée.
« Tout le monde pourra rencontrer les investisseurs. A chaque table, il y aura un investisseur et la soirée se poursuivra avec une sorte de speed-dating où les entrepreneurs disposeront d'une minute pour convaincre que leur idée est bonne », précise M. Aït Nasser qui a décidé d'organiser cette rencontre après que son projet de société de « marketing affinitaire » ait plu et ait été financé par un réseau de Business Angels. « Je connais beaucoup de personnes qui ont du mal à trouver des fonds. Je souhaitais leur donner un coup de main », explique-t-il.
Mais les entrepreneurs en recherche de financement pourraient être déçus de ne pas rencontrer le même succès que M. Aït Nasser auprès d’investisseurs, frileux en temps de crise. « Les Business Angels qui seront présents ont de l’argent et ont vocation à investir », assure ce dernier, en accordant qu’il sera déjà « content » si un projet arrivait à décrocher des fonds.
Cependant, même après avoir trouvé un premier investissement, le parcours des entrepreneurs de banlieue reste parsemé d’embûches. Le « taux de survie de leur entreprise est encore inférieur à la moyenne », note ainsi Mme Figarol. D'où la multiplication des initiatives visant ce public mais dont les résultats peinent à être évalués.
Lire aussi :
Les entrepreneurs musulmans sous l'œil des Etats-Unis
Banlieues : la Suède à la rescousse des entrepreneurs du 93
Qatar + banlieues : l’addition qui fait jaser des politiques
Aziz Senni : « Pour créer une entreprise : du rêve, du travail et du culot »
Créer et entreprendre, au cœur des cités