Sur le vif

Sommet de Doha : vers un accord pour sauver la planète ?

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 5 Décembre 2012 à 15:03



L’avenir de la planète se décide en ce moment à Doha, au Qatar, avec la conférence sur le climat. Plus de 190 Etats sont présents pour trouver un accord permettant de lutter contre le réchauffement climatique.

Cependant, depuis l’ouverture de la conférence, le 26 novembre, les avancées sont bien maigres. Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a fait état, mardi 4 décembre, « de sentiments mêlés, optimistes et pessimistes » sur l’issue du sommet. « Nous devons travailler sur une base optimiste, sinon il n'y aura pas de résultats », a-t-il jugé.

A présent, les pourparlers s’annoncent plus poussés. Les ministres de l'Energie, de l'Environnement ou encore des Affaires étrangères des différents Etats présents sont arrivés pour finaliser les négociations.

« Je compte vraiment sur un fort engagement de votre part », a déclaré Ban Ki-moon qui espère que cela mènera à « une seconde période d'engagement du protocole de Kyoto », seul accord contraignant à ce jour qui prendra fin le 31 décembre prochain.

Établi en 1997, il engageait les seuls pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, à l'exception notable des Etats-Unis qui avaient refusé de le ratifier. Pourtant, ce pays est le plus gros pollueur du monde avec la Chine. Autant dire que de gros efforts sont attendus de leur part.

Avec la conférence de Doha, la communauté internationale espère se doter en 2015 d’un accord impliquant l’ensemble des pays de la planète et qui devrait entrer en vigueur en 2020. Il sera notamment question de l’aide financière qui sera accordée aux pays du sud, les plus vulnérables face aux changements climatiques.

« Il faut s'entendre sur une aide à moyen terme, d'ici 2015 », a indiqué Ban Ki-moon, appelant les pays riches à « remplir » le Fonds vert à destination des pays en développement. Les pays développés avait promis 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 mais pour l’heure, ce fonds n’est qu’une « coquille vide », a regretté le secrétaire général de l'ONU.

Les Etats doivent garder en tête qu'il y a urgence. « Nous sommes pris dans une course contre la montre pour rester en dessous du seuil de 2 degrés Celsius de plus que les niveaux pré-industriels, ce qui permettrait d'éviter les plus graves dégâts des changements climatiques », notait ainsi Ban Ki-moon à l’ouverture du sommet.

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