Les dirigeants du G8
Le sommet du G8 s’est donc ouvert ce dimanche matin à Saint-Pétersbourg. Rassemblant les 8 pays les plus industrialisés du monde : l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon et la Russie, le sommet se déroule malencontreusement au même moment que l’escalade de violences entre le Liban et Israël. Malgré des accords sur l’éducation, l’énergie et l’appui des membres pour l’entrée de la Russie à l’OMC, le Proche Orient reste au centre des préoccupations.
La France et la Russie accordent leurs violons
Au cours d’un entretien en marge de la rencontre du G8, avec son homologue américain Georges W. Bush, Jacques Chirac a exigé dimanche à Saint-Pétersbourg, l’arrêt de « toutes les forces qui mettent en cause la sécurité, la stabilité et la souveraineté du Liban.» Au moment même ou l’armée israélienne intensifie ses raids sur la banlieue sud de Beyrouth, Jaques Chirac appelle à la « protection des populations civiles, à la modération et à un cessez-le-feu durable » entre Israël et le Liban. La France a affrété un bateau grec afin d’évacuer les ressortissant français du territoire libanais.
Le seul point sur lequel les deux hommes semblent s’être mis d’accord, sur ces violences au Proche Orient, concerne l’application de la résolution 1559 de Conseil de Sécurité de l’ONU. Cette résolution, adoptée en septembre 2004, demande le désarmement des milices libanaises, dont celle du Hezbollah. De plus, elle insiste sur le respect scrupuleux de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban, ainsi que de l'unité et de l'indépendance politique de ce pays.
De son côté, le président américain George W. Bush a refusé de demander à Israël de cesser ses opérations militaires contre le Liban, affirmant qu'Israël avait le droit de se défendre. « Notre message à Israël est de se défendre mais d'être conscient des conséquences, donc nous appelons à la retenue », a déclaré M. Bush à l'issue de son entretien avec le Premier ministre britannique Tony Blair. Le président Bush a tenu le Hezbollah responsable de la détérioration de la situation au Proche-Orient, alors que selon M. Blair, les extrémistes israéliens et ceux soutenus par l'Iran et la Syrie en seraient à l'origine.
Positionnant sa flotte maritime au large des côtes Libanaises, Israël impose, en ce moment même, un blocus maritime contre le Liban. Plus d’une centaine de Libanais, majoritairement des civils ont été tués et plus de 250 blessés, depuis le début des offensives israéliennes.
Le président Russe, Vladimir Poutine a « l'impression qu'outre la libération de ses militaires pris en otages, Israël poursuit d'autres objectifs plus vastes », un avis proche de celui de la France. Condamnant la riposte « disproportionné » de l’état d’Israël, Poutine déclare : « il faut déployer un maximum d'efforts pour parvenir à un règlement pacifique de la situation. Je ne pense pas que tous les moyens aient été utilisés au Proche-Orient. » Grâce à ses contacts au Hamas et au Hezbollah, la Russie semble devenir incontournable dans ces négociations : « Nous avons eu un retour d'information. Malheureusement, ce n'était pas encore une réaction à nos déclarations mais à nos tentatives en vue d'exercer une influence pour faire cesser la violence et diminuer le nombre des victimes. Les contacts ont eu lieu avec toutes les parties entraînées dans le conflit », a précisé le chef de l'Etat russe. « Nous sommes en contact permanent. Cela nous a aidé à élaborer la résolution d'aujourd'hui », a annoncé Vladimir Poutine.
Les dirigeants du G8 ont sollicité le Conseil de sécurité de l'ONU, afin qu’il examine la possibilité d'envoyer une mission internationale au Liban: « Nous attendons que le Conseil de sécurité saisisse cette semaine le rapport de la mission du secrétaire général qui pourrait, à notre avis, servir de cadre à nos efforts conjoints », indiquent les dirigeants du G8.
Le seul point sur lequel les deux hommes semblent s’être mis d’accord, sur ces violences au Proche Orient, concerne l’application de la résolution 1559 de Conseil de Sécurité de l’ONU. Cette résolution, adoptée en septembre 2004, demande le désarmement des milices libanaises, dont celle du Hezbollah. De plus, elle insiste sur le respect scrupuleux de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban, ainsi que de l'unité et de l'indépendance politique de ce pays.
De son côté, le président américain George W. Bush a refusé de demander à Israël de cesser ses opérations militaires contre le Liban, affirmant qu'Israël avait le droit de se défendre. « Notre message à Israël est de se défendre mais d'être conscient des conséquences, donc nous appelons à la retenue », a déclaré M. Bush à l'issue de son entretien avec le Premier ministre britannique Tony Blair. Le président Bush a tenu le Hezbollah responsable de la détérioration de la situation au Proche-Orient, alors que selon M. Blair, les extrémistes israéliens et ceux soutenus par l'Iran et la Syrie en seraient à l'origine.
Positionnant sa flotte maritime au large des côtes Libanaises, Israël impose, en ce moment même, un blocus maritime contre le Liban. Plus d’une centaine de Libanais, majoritairement des civils ont été tués et plus de 250 blessés, depuis le début des offensives israéliennes.
Le président Russe, Vladimir Poutine a « l'impression qu'outre la libération de ses militaires pris en otages, Israël poursuit d'autres objectifs plus vastes », un avis proche de celui de la France. Condamnant la riposte « disproportionné » de l’état d’Israël, Poutine déclare : « il faut déployer un maximum d'efforts pour parvenir à un règlement pacifique de la situation. Je ne pense pas que tous les moyens aient été utilisés au Proche-Orient. » Grâce à ses contacts au Hamas et au Hezbollah, la Russie semble devenir incontournable dans ces négociations : « Nous avons eu un retour d'information. Malheureusement, ce n'était pas encore une réaction à nos déclarations mais à nos tentatives en vue d'exercer une influence pour faire cesser la violence et diminuer le nombre des victimes. Les contacts ont eu lieu avec toutes les parties entraînées dans le conflit », a précisé le chef de l'Etat russe. « Nous sommes en contact permanent. Cela nous a aidé à élaborer la résolution d'aujourd'hui », a annoncé Vladimir Poutine.
Les dirigeants du G8 ont sollicité le Conseil de sécurité de l'ONU, afin qu’il examine la possibilité d'envoyer une mission internationale au Liban: « Nous attendons que le Conseil de sécurité saisisse cette semaine le rapport de la mission du secrétaire général qui pourrait, à notre avis, servir de cadre à nos efforts conjoints », indiquent les dirigeants du G8.
L’Iran menace
Outre les déclarations à l’occasion du sommet du G8, L’Iran menace l’état d’Israël. Hamid Reza Asséfi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que l’Iran était « à côté du peuple syrien » et que: « l'extension du front causerait certainement des pertes inimaginables à l'Etat juif. »
Cette menace fait suite à un bombardement par des roquettes israéliennes d’une zone tampon entre le Liban et la Syrie. Peu après l’attaque, la Syrie a démenti que le bombardement ciblait son pays, indiquant qu'aucun militaire ni aucune installation civile n'avait été ciblée nulle part dans le pays.
En outre, le chef des opérations militaires israéliennes, le général Gadi Azincot, a indiqué lors d'une conférence de presse à Jérusalem que la Syrie n'était pas visée par l'opération : « Jusqu'à maintenant, nous luttons contre le Hezbollah, mais non contre les Syriens », précise t il. Il appel d’ailleurs les syriens à « exercer leur jugement », accusant le Hezbollah libanais de vouloir entraîner la Syrie dans l’affrontement.
Cette menace fait suite à un bombardement par des roquettes israéliennes d’une zone tampon entre le Liban et la Syrie. Peu après l’attaque, la Syrie a démenti que le bombardement ciblait son pays, indiquant qu'aucun militaire ni aucune installation civile n'avait été ciblée nulle part dans le pays.
En outre, le chef des opérations militaires israéliennes, le général Gadi Azincot, a indiqué lors d'une conférence de presse à Jérusalem que la Syrie n'était pas visée par l'opération : « Jusqu'à maintenant, nous luttons contre le Hezbollah, mais non contre les Syriens », précise t il. Il appel d’ailleurs les syriens à « exercer leur jugement », accusant le Hezbollah libanais de vouloir entraîner la Syrie dans l’affrontement.