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Sonatrach continue sa course dans le nucléaire

Rédigé par Jessica Barre | Samedi 19 Avril 2008 à 12:37

Bientôt un accord algéro-russe



Sonatrach, compagnie algérienne de recherche, d’exploitation, de transport par canalisation, de transformation et de commercialisation d’hydrocarbures, est actuellement 12ème plus grande compagnie pétrolière du monde. L’objectif du Ministre de l’Energie et des Mines, Chabib Khelil, est d’amener la société à faire partie du top 10 des meilleures compagnies pétrolières au monde. Lors de l’inauguration du siège de la branche aval, mercredi 15 avril, M Khelil a ajouté que « nous devons travailler davantage pour gagner deux rangs », des sources d’ Hamid Guemache, le journaliste du quotidien d’Oran. Deuxième exportateur de GNL et de GPL, 3ème exportateur de gaz naturel, on estime sa production globale à environ 230 millions de tep en 2006.

La branche aval de Sonatrach

Sonatrach, 12ème plus grande compagnie pétrolière algérienne
Par ailleurs, il paraîtrait que la branche aval de Sonatrach, bâtiment dont la construction a démarré en 1998, agréable à la vue aurait coûté près de 500 millions de dollars, ce qui semble énorme puisqu’avec cette somme d’argent il est possible de construire une petite ville.

La société d’hydrocarbures n’a pas voulu communiquer le prix exact. Le bâtiment servira de diverses façons aux besoins de l’entreprise, qui organise en avril 2010 la 16ème conférence sur le gaz naturel liquéfié (GNL). Il servira également à conquérir de nouveaux marchés et à développer à l’international. La société nationale a investit dans le domaine de la pétrochimie 28 milliards de dollars sur cinq ans, selon le ministre. En ce qui concerne le domaine du nucléaire civil, l’enjeu est beaucoup plus grand, puisque Sonatrach se devra de jouer un rôle prépondérant s’il veut doter son pays d’une industrie nucléaire civile nécessaire afin de « réduire notre forte dépendance vis-à-vis des hydrocarbures » des dires d’Hamid Guemache.

Dans la course au nucléaire civil

La société, qui a déjà signé des accords nucléaires avec les Etats-Unis, la France, la Chine et l’Argentine, se prépare à signer avec la Russie et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Pour M Khelil, la création prochaine d’une agence de sûreté nucléaire montre l’ambition de l’Algérie de se pourvoir d’une structure nucléaire civile.