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State Street publie la dernière étude Vision sur la finance islamique

Rédigé par lila13@hotmail.co.uk | Vendredi 22 Mai 2009 à 09:01

State Street Corporation, le premier fournisseur de services financiers aux investisseurs institutionnels dans le monde, a publié aujourd’hui une étude sur la finance islamique faisant référence à un marché qui se développe au rythme de près de 20 % par an depuis 2003. Ce septième volume dans la série de dossiers « VISION » de State Street estime que le total des actifs gérés par les institutions financières islamiques dépasse désormais 600 milliards de dollars.



State Street Corporation, le premier fournisseur de services financiers aux investisseurs institutionnels dans le monde, a publié aujourd’hui une étude sur la finance islamique faisant référence à un marché qui se développe au rythme de près de 20 % par an depuis 2003. Ce septième volume dans la série de dossiers « VISION » de State Street estime que le total des actifs gérés par les institutions financières islamiques dépasse désormais 600 milliards de dollars.

Rod Ringrow, senior vice president de State Street à Doha, Qatar, a déclaré : « Dans un contexte économique mondial difficile, la finance islamique apparaît comme une forme d’intermédiation performante au sein du système financier international, et a de fait un rôle majeur à jouer pour restaurer la confiance sur les marchés boursiers. Ouvrir la voie vers d’autres formes d’investissement, en particulier celles mettant l’accent sur le partage des risques et des profits, contribuera certainement à atteindre cet objectif ».

State Street estime que le secteur de la finance islamique constitue une alternative de plus en plus intéressante pour les investisseurs ainsi qu’une forme de financement compétitive pour les entreprises. Cette opportunité permet également de diversifier encore davantage les risques et contribue à l’amélioration de l’allocation des ressources à l'international entre différents pays.

Bien que la sélection des produits proposés par les grandes institutions financières islamiques demeure relativement limitée, quelques instruments nouvellement créés respectant les principes de la charia, commencent à rivaliser avec ceux des établissements bancaires traditionnels. Ces principes constituent le code moral et juridique qui sous-tend le développement de l’industrie. In fine, ils représentent les plus importants arguments de vente des produits et services qui sont issus de celle-ci, le principe fondamental de la charia étant que l'argent n'a aucune valeur intrinsèque propre et qu'il doit servir comme outil permettant la valorisation des actifs.
S’agissant de dépôts, ces instruments incluent notamment les comptes de partage des profits et des pertes (profit sharing investment accounts ou PSIA), donnant droit aux déposants à une part des rendements et des pertes des banques islamiques. De nombreux fonds dédiés à différents classes d'actifs (monétaires, actions, immobilier, private equity et infrastructure) sont désormais également proposés.

M. Ringrow a ajouté : « Jusqu'à présent, la crise financière mondiale n'a eu qu'un impact direct limité sur la finance islamique, les investisseurs recherchant d'autres classes d'actifs et d’autres marchés susceptibles de leur apporter davantage de stabilité. Les principes de la finance islamique – faible levier, transparence et absence de spéculation – en font une option d'investissement attrayante quel que soit l'environnement du marché, et plus particulièrement dans le contexte actuel. En réalité, il est possible que la demande de produits et services financiers islamiques excède l’offre actuelle sur le marché mondial et l’on peut considérer que la finance islamique va attirer de plus en plus d’investisseurs globaux dans les années qui viennent, et nous pensons que l'industrie en général répondra à cette attente par une grande diversité de nouveaux produits à la sophistication croissante et dédiés à une multitude de transactions internationales complexes ».


Pour obtenir une copie de l’étude sur la finance islamique ou plus d’informations, les journalistes sont invités à contacter publicrelations@statestreet.com. Toute autre demande est à envoyer à l’adresse suivante : vision@statestreet.com. Les précédents dossiers de la série VISION publiée par State Street ont notamment eu pour thème la retraite dans le monde, les fonds souverains, l’industrie de l’assurance, les hedge funds, et les fonds dérivés.

State Street Corporation (NYSE : STT) est le leader mondial des services financiers aux investisseurs institutionnels, spécialisé dans les services d’investissement et de gestion d’actifs, de recherche et d’analyse financière et de courtage. Avec 11 300 milliards $ (8 500 milliards €) d’actifs sous conservation et 1 400 milliards $ (1 100 milliards €) d’actifs sous gestion au 31 mars 2009, State Street intervient dans 27 pays et sur plus de 100 places financières dans le monde.


Source : Publi-news.fr