Un article publié par le quotidien en ligne Les Echos, s’interroge sur l’opportunité des pays européens d’investir dans les pays de la rive sud méditerranéenne. La théorie ? Le succès de la transition démocratique initiée par ces pays à l’occasion du printemps arabe, dépendra des volontés politiques mais également de l’économie.
3 % des investissements européens se font aujourd’hui en direction des rives sud de la mer Méditerranée. L’article s’appuie sur une étude de l’Institut de prospective du monde méditerranéen : augmenter les investissements vers ces pays constitue une opportunité pour les pays européens de rester compétitifs sur le marché mondial, d’un autre côté ces investissements stimuleraient l’économie locale, paralysée par un chômage endémique.
Un défi que l’article compare aux anciens satellites de l’URSS en Europe de l’est. Ces pays bénéficiaient d’une main d’œuvre jeune et bien formée (comme les jeunes maghrébins actuels), en s’y implantant les industries européennes ont développé un tissu économique local. Une opportunité permise à la condition de mettre en place des régimes politiques stables.
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