La mosquée de Växjö, dans le sud de la Suède, a obtenu l’autorisation de diffuser l'appel à la prière (adhan) pour la prière du vendredi ; une décision qui prend effet ce vendredi 11 mai. Conformément à la requête des autorités et aux réglementations suédoises, la mosquée s’est engagée à ne pas dépasser un volume de 110 décibels en extérieur.
Mais à quelques mois des législatives suédoises qui pourrait voir l'extrême droite triompher, cette autorisation nourrit les polémiques dans la sphère politique. « Les gens n’avaient pas à entendre chez eux » l’appel à la prière, a déclaré la chef de file des démocrates-chrétiens, Ebba Busch Thor qui s’est opposée à cette autorisation. Abondant dans ce sens, la conseillère municipale de la ville concernée a affirmé que « l’appel à la prière ne renforcera pas l’intégration à Växjö, mais risque plutôt d’éloigner davantage la ville ».
Le Premier ministre Stefan Löfven, appartenant au parti sociodémocrate, a estimé que cette décision s’inscrit dans la fin du communautarisme en Suède. Il a d’ailleurs insisté sur le fait que « la société suédoise toute entière est fondée sur différentes religions ».
La mosquée de Växjö est la troisième du pays à avoir obtenu l’autorisation de diffuser l’adhan, après celles de Botkyrka et de Karlskrona, aussi situés dans le sud du pays. Selon Avdi Isalmi, porte-parole des musulmans de Växjö, l’appel à la prière possède les mêmes significations que les cloches des églises qui ne sont pourtant pas interdites et ne suscitent aucune polémique. « Nous sommes une société dans laquelle nous sommes différents (…) mieux vaut penser que les différences nous rendent plus forts », a-t-il expliqué aux journalistes de la presse suédoise.
Mais à quelques mois des législatives suédoises qui pourrait voir l'extrême droite triompher, cette autorisation nourrit les polémiques dans la sphère politique. « Les gens n’avaient pas à entendre chez eux » l’appel à la prière, a déclaré la chef de file des démocrates-chrétiens, Ebba Busch Thor qui s’est opposée à cette autorisation. Abondant dans ce sens, la conseillère municipale de la ville concernée a affirmé que « l’appel à la prière ne renforcera pas l’intégration à Växjö, mais risque plutôt d’éloigner davantage la ville ».
Le Premier ministre Stefan Löfven, appartenant au parti sociodémocrate, a estimé que cette décision s’inscrit dans la fin du communautarisme en Suède. Il a d’ailleurs insisté sur le fait que « la société suédoise toute entière est fondée sur différentes religions ».
La mosquée de Växjö est la troisième du pays à avoir obtenu l’autorisation de diffuser l’adhan, après celles de Botkyrka et de Karlskrona, aussi situés dans le sud du pays. Selon Avdi Isalmi, porte-parole des musulmans de Växjö, l’appel à la prière possède les mêmes significations que les cloches des églises qui ne sont pourtant pas interdites et ne suscitent aucune polémique. « Nous sommes une société dans laquelle nous sommes différents (…) mieux vaut penser que les différences nous rendent plus forts », a-t-il expliqué aux journalistes de la presse suédoise.