L’ ancien président de la république serbe de Krajina en Croatie, Milan Babic, s'est suicidé dans sa cellule d'une prison de La Haye, annonce le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.
Il a été condamné par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie à 13 ans de prison après avoir été jugé coupable de crime contre l'humanité et de persécution de civils non-Serbes.
Selon un communiqué, le TPIY précise que M. Babic a été retrouvé mort dimanche soir dans sa cellule d'un centre de détention de l'Onu.
"Les autorités néerlandaises ont été immédiatement prévenues. Après enquête, elles ont confirmé le suicide comme cause du décès", déclare le TPIY.
Le juge Fausto Pocar, président du tribunal, a ordonné une enquête interne.
Après avoir exercé les fonctions de maire de Knin, bastion des sécessionnistes serbes durant la guerre serbo-croate de 1991-1995, M. Babic est devenu président de la République autoproclamée des Serbes de Krajina (RSK), avec le soutien du régime de Belgrade.
M. Babic, 50 ans, a été condamné à 13 ans de prison par le TPIY après la confirmation de sa condamnation par la chambre d'appel du TPIY en 2005, et a été transféré dans un pays étranger pour y purger sa peine. Il a cependant été ramené à La Haye en février afin de témoigner lors du procès de Milan Martic, un autre dirigeant serbo-croate. Les procureurs de l'Onu considéraient M. Babic comme l'un des principaux alliés de l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic.
Après son arrestation, il a signé une longue confession reconnaissant les évictions forcées et la persécution des Croates de Krajina, admettant aussi qu'il a participé à l'acquisition d'armes et à leur distribution aux Serbes. Il a nié en revanche savoir que des centaines de personnes étaient délibérément massacrées ou avoir eu connaissance de crimes au moment où ils étaient commis.
Il a été condamné par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie à 13 ans de prison après avoir été jugé coupable de crime contre l'humanité et de persécution de civils non-Serbes.
Selon un communiqué, le TPIY précise que M. Babic a été retrouvé mort dimanche soir dans sa cellule d'un centre de détention de l'Onu.
"Les autorités néerlandaises ont été immédiatement prévenues. Après enquête, elles ont confirmé le suicide comme cause du décès", déclare le TPIY.
Le juge Fausto Pocar, président du tribunal, a ordonné une enquête interne.
Après avoir exercé les fonctions de maire de Knin, bastion des sécessionnistes serbes durant la guerre serbo-croate de 1991-1995, M. Babic est devenu président de la République autoproclamée des Serbes de Krajina (RSK), avec le soutien du régime de Belgrade.
M. Babic, 50 ans, a été condamné à 13 ans de prison par le TPIY après la confirmation de sa condamnation par la chambre d'appel du TPIY en 2005, et a été transféré dans un pays étranger pour y purger sa peine. Il a cependant été ramené à La Haye en février afin de témoigner lors du procès de Milan Martic, un autre dirigeant serbo-croate. Les procureurs de l'Onu considéraient M. Babic comme l'un des principaux alliés de l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic.
Après son arrestation, il a signé une longue confession reconnaissant les évictions forcées et la persécution des Croates de Krajina, admettant aussi qu'il a participé à l'acquisition d'armes et à leur distribution aux Serbes. Il a nié en revanche savoir que des centaines de personnes étaient délibérément massacrées ou avoir eu connaissance de crimes au moment où ils étaient commis.