Au moins 114 morts, dont 32 enfants. C’est le bilan du massacre de Houla, une ville du centre de la Syrie située dans la province de Homs, dressé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). « C'est un véritable massacre qui a lieu alors que les observateurs de l'ONU maintiennent le silence », a-il déclaré Rami Abdel Rahmane, le chef de l’OSDH.
Ce nouveau massacre, commis vendredi 25 mai par les forces armées de Bachar Al-Assad, est le dernier d’une longue série d'horreurs et constitue un sérieux camouflet pour Kofi Annan, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe à l’origine d’un plan de « paix », accepté fin mars par Bachar Al-Assad mais qui n’a jamais été appliqué dans les faits.
Plus d’un mois après l’annonce d’un « cessez-le-feu » entre le président syrien et les rebelles, le conflit s’enlise et la présence des 300 Casques bleus en Syrie depuis fin avril n’empêche pas les forces pro-gouvernementales de réprimer dans le sang les manifestations pacifiques. Face à l'intensification de la répression, des dizaines de milliers de personnes se sont soulevées vendredi pour la première fois à Alep, la deuxième ville du pays.
Comme à son usage, la communauté internationale a condamné le massacre de Houla mais l’opposition syrienne dénonce la passivité de l’ONU. L'OSDH a franchement qualifié la Ligue arabe et la communauté internationale de « complices du régime syrien ».
Le Conseil national syrien (CNS) a appelé le Conseil de sécurité à convoquer une réunion d'urgence « pour examiner la situation à Houla et pour déterminer les responsabilités des Nations unies face à de tels massacres » tandis que l'Armée syrienne libre (ASL), composée essentiellement de déserteurs, souhaite que les « pays amis » menent des raids aériens contre Al-Assad.
A ce jour, plus de 12 000 personnes, en majorité des civils tués par les troupes, ont été tuées en Syrie depuis le début des soulèvements populaires en mars 2011 selon l'OSDH.
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