Sept ans après le début de la guerre civile en Syrie, la France se décide à retirer la légion d’honneur de Bachar Al-Assad. L’annonce du retrait de cette distinction a été faite lundi 16 avril par l’Elysée.
Elle intervient deux jours après les frappes occidentales en Syrie visant « le principal centre de recherche » et « deux centres de production » du « programme clandestin chimique » du régime syrien, en réaction à l'attaque chimique perpétrée le 7 avril à Douma, dans la Ghouta orientale.
« L'Elysée confirme qu'une procédure disciplinaire de retrait de la Légion d'honneur à l'endroit de Bachar Al-Assad a bien été engagée », a indiqué la présidence de la République.
Bachar Al-Assad avait été fait grand-croix de la Légion d'honneur, la plus haute distinction française, par Jacques Chirac lors d'un voyage officiel en France en 2001, peu après avoir succédé à son père Hafez Al-Assad.
Depuis 2010, un décret permet de déchoir plus facilement un étranger ayant « commis des actes contraires à l'honneur ». Une procédure de retrait a ainsi été engagée en 2017 contre le producteur américain Harvey Weinstein, accusé de viol.
Lire aussi :
Syrie : la Ghouta orientale dans l'enfer des bombes du régime de Bachar al-Assad
Elle intervient deux jours après les frappes occidentales en Syrie visant « le principal centre de recherche » et « deux centres de production » du « programme clandestin chimique » du régime syrien, en réaction à l'attaque chimique perpétrée le 7 avril à Douma, dans la Ghouta orientale.
« L'Elysée confirme qu'une procédure disciplinaire de retrait de la Légion d'honneur à l'endroit de Bachar Al-Assad a bien été engagée », a indiqué la présidence de la République.
Bachar Al-Assad avait été fait grand-croix de la Légion d'honneur, la plus haute distinction française, par Jacques Chirac lors d'un voyage officiel en France en 2001, peu après avoir succédé à son père Hafez Al-Assad.
Depuis 2010, un décret permet de déchoir plus facilement un étranger ayant « commis des actes contraires à l'honneur ». Une procédure de retrait a ainsi été engagée en 2017 contre le producteur américain Harvey Weinstein, accusé de viol.
Lire aussi :
Syrie : la Ghouta orientale dans l'enfer des bombes du régime de Bachar al-Assad