L’initiative du référendum au Maroc a, semble-t-il, donné des idées au président syrien. Bachar al-Assad a annoncé, mardi 10 janvier, la tenue d'un référendum sur une nouvelle Constitution en mars prochain.
« Lorsque la commission sur la nouvelle Constitution aura terminé ses travaux, il y aura un référendum populaire car cette question intéresse tout le monde. Le référendum aura lieu la première semaine de mars », a-t-il précisé dans son discours retransmis par la télévision officielle.
Cette initiative est loin d'apaiser la colère des contestataires, d'autant que le président a par ailleurs une nouvelle fois nié la répression dans un discours retransmis par la télévision officielle, affirmant qu'« aucun ordre » n'avait été donné « de la part d'aucune autorité » pour tirer sur les citoyens.
i[« La priorité absolue aujourd'hui, c'est de ramener la sécurité, et cela ne se réalisera qu'en frappant les terroristes criminels d'une main de fer. Il ne faut pas tolérer ceux qui terrorisent les gens, ni ceux qui sont complices avec les [parties] étrangères. (…) La bataille avec le terrorisme c'est notre combat à tous, tout le monde doit y participer, mais un Etat fort c'est un Etat qui sait pardonner »]i, a-t-il ajouté. Le président entend bien garder le pouvoir coûte que coûte.
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Cette initiative est loin d'apaiser la colère des contestataires, d'autant que le président a par ailleurs une nouvelle fois nié la répression dans un discours retransmis par la télévision officielle, affirmant qu'« aucun ordre » n'avait été donné « de la part d'aucune autorité » pour tirer sur les citoyens.
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