La mosquée Koba du quartier de La Croix-Rousse, dans le 1er arrondissement de Lyon, a été dégradée par des tags dans la nuit du samedi 19 avril. « Fier d’être un koufar », pouvait-on lire sur un mur du lieu de culte musulman, qui avait déjà été la cible d’un tag « L'islam est antisémite » en novembre 2023.
« La forme et le contenu des graffitis, changent, évoluent et se diversifient, mais l’expression de l’islamophobie est toujours là. Les marchands de la haine ont encore de beaux jours devant eux », a dénoncé le recteur de la mosquée de Villeurbanne, Azzedine Gaci.
« Aujourd’hui, ce ne sont que des tags, demain faut-il attendre des actes plus graves pour faire réagir nos compatriotes ? Cette situation doit nous interpeller tous d’autant que les actes antimusulmans se multiplient à travers le territoire national et cette situation nous inquiète au plus haut point, car elle est le résultat de cette campagne insidieuse qui se développe depuis déjà quelques temps contre l’islam et les musulmans de France », déplore le Conseil des mosquées du Rhône (CMR), qui appelle à participer dimanche 21 avril à une manifestation silencieuse devant la mosquée Koba.
« Non ! Les musulmans de France ne peuvent accepter d’être les boucs émissaires d’une situation internationale qu’ils subissent au même titre que l’ensemble des Français. Non ! Les musulmans de France ne peuvent accepter cette suspicion permanente dont ils sont les victimes, car depuis quelques mois les actes anti musulmans ont atteint des proportions inquiétantes », lance l’instance, qui souhaite du gouvernement qu'il prenne « les mesures nécessaires pour protéger tous ses concitoyens, quelles que soient leur origine ou leur religion mais aussi leurs lieux de culte ».
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a dénoncé un acte haineux. « Chacun est libre de critiquer l’islam et d’exprimer ses opinions sur ses principes et ses pratiques. Cependant, cette expression doit se faire dans le respect de la loi », et « dégrader un lieu de culte n'est pas une opinion, c'est un délit dont l’auteur court jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Le promouvoir (…), est une provocation et une incitation à commettre des délits », a rappelé, lundi 22 avril, l'organisation.
Lire aussi :
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Le Forum de l’islam de France accouche d’une association contre l’islamophobie
« La forme et le contenu des graffitis, changent, évoluent et se diversifient, mais l’expression de l’islamophobie est toujours là. Les marchands de la haine ont encore de beaux jours devant eux », a dénoncé le recteur de la mosquée de Villeurbanne, Azzedine Gaci.
« Aujourd’hui, ce ne sont que des tags, demain faut-il attendre des actes plus graves pour faire réagir nos compatriotes ? Cette situation doit nous interpeller tous d’autant que les actes antimusulmans se multiplient à travers le territoire national et cette situation nous inquiète au plus haut point, car elle est le résultat de cette campagne insidieuse qui se développe depuis déjà quelques temps contre l’islam et les musulmans de France », déplore le Conseil des mosquées du Rhône (CMR), qui appelle à participer dimanche 21 avril à une manifestation silencieuse devant la mosquée Koba.
« Non ! Les musulmans de France ne peuvent accepter d’être les boucs émissaires d’une situation internationale qu’ils subissent au même titre que l’ensemble des Français. Non ! Les musulmans de France ne peuvent accepter cette suspicion permanente dont ils sont les victimes, car depuis quelques mois les actes anti musulmans ont atteint des proportions inquiétantes », lance l’instance, qui souhaite du gouvernement qu'il prenne « les mesures nécessaires pour protéger tous ses concitoyens, quelles que soient leur origine ou leur religion mais aussi leurs lieux de culte ».
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a dénoncé un acte haineux. « Chacun est libre de critiquer l’islam et d’exprimer ses opinions sur ses principes et ses pratiques. Cependant, cette expression doit se faire dans le respect de la loi », et « dégrader un lieu de culte n'est pas une opinion, c'est un délit dont l’auteur court jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Le promouvoir (…), est une provocation et une incitation à commettre des délits », a rappelé, lundi 22 avril, l'organisation.
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