Tomio Okamura, un leader d'extrême droite en République tchèque.
En République tchèque, un leader politique d’extrême droite suggère d’élever des chiens et des cochons pour les promener près des mosquées et des quartiers très fréquentés par les musulmans dans le but de protéger le mode de vie tchèque contre l’islam.
L'idée des plus grotesques est signée Tomio Okamura, leader du mouvement de l’Aube de la démocratie directe. L’homme politique, né au Japon, a publié un texte sur sa page Facebook le 3 janvier qui annonce un ensemble de mesures pour lutter contre « l’islamisation » de son pays.
Outre les promenades des cochons de compagnie, il propose aussi de boycotter les restaurants servant de la viande halal aussi bien que ceux qui sont tenus par des musulmans, accusés de gagner de l’argent pour servir « l’expansion de l’islam ». Ainsi, « acheter un kebab finance une nouvelle burqa », estime-t-il.
Tomio Okamura, dont le parti s’est frayé un chemin au Parlement en 2013 en obtenant 14 sièges s’est laissé dire qu’il n’est aucunement coupable d’islamophobie, tout en déclarant que les musulmans se doivent de savoir qu’ils sont en République tchèque en simples « invités ». « Gardez à l'esprit la vérité fondamentale qu'ils n’ont aucune tolérance pour nous et qu’ils sont ici en tant qu'invités. Donc je n’ai pas l'obligation morale d'être tolérant et généreux envers eux », a-t-il écrit.
Sa détestation de l'islam et des musulmans est assumée. Une organisation musulmane du pays envisage de porter plainte contre Tomio Okamura.
Lire aussi :
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Racisme : alerte à l’islamophobie en Europe, blâme à la France
L'idée des plus grotesques est signée Tomio Okamura, leader du mouvement de l’Aube de la démocratie directe. L’homme politique, né au Japon, a publié un texte sur sa page Facebook le 3 janvier qui annonce un ensemble de mesures pour lutter contre « l’islamisation » de son pays.
Outre les promenades des cochons de compagnie, il propose aussi de boycotter les restaurants servant de la viande halal aussi bien que ceux qui sont tenus par des musulmans, accusés de gagner de l’argent pour servir « l’expansion de l’islam ». Ainsi, « acheter un kebab finance une nouvelle burqa », estime-t-il.
Tomio Okamura, dont le parti s’est frayé un chemin au Parlement en 2013 en obtenant 14 sièges s’est laissé dire qu’il n’est aucunement coupable d’islamophobie, tout en déclarant que les musulmans se doivent de savoir qu’ils sont en République tchèque en simples « invités ». « Gardez à l'esprit la vérité fondamentale qu'ils n’ont aucune tolérance pour nous et qu’ils sont ici en tant qu'invités. Donc je n’ai pas l'obligation morale d'être tolérant et généreux envers eux », a-t-il écrit.
Sa détestation de l'islam et des musulmans est assumée. Une organisation musulmane du pays envisage de porter plainte contre Tomio Okamura.
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