Anne Hidalgo, la maire de Paris, maintient Tel Aviv sur Seine et justifie sa position.
Anne Hidalgo n’est pas prête à annuler Tel Aviv-sur-Seine. Au contraire, la maire de Paris invite « les Parisiennes et les Parisiens à venir nombreux » dans une tribune du Monde parue le 11 août où elle se justifie de l’accueil de la capitale israélienne à Paris Plages le 13 août.
« Pourquoi Tel-Aviv ? D’abord, parce qu’elle est une ville balnéaire appréciée des noctambules du monde entier, ce qui lui vaut son surnom de "Ville qui ne dort jamais" », dit-elle, en la décrivant comme « une ville ouverte à toutes les minorités, y compris sexuelles, créative, inclusive, en un mot une ville progressiste, détestée à ce titre en Israël par tous les intolérants » et où ont lieu « les manifestations de solidarité les plus impressionnantes avec la famille de l’enfant palestinien brûlé vif par des fanatiques ».
« Je ne saurais rendre une ville ou une population comptable de la politique de son gouvernement. Ce serait mépriser la démocratie locale et donc la démocratie tout court. S’agissant ici de la première ville d’opposition en Israël, ce serait au mieux grotesque au pire contre-productif. On peut condamner la politique du gouvernement Netanyahou sans punir la population israélienne et nous punir nous-mêmes en refusant tout échange permettant d’apprendre à nous connaître », fait-elle valoir, insistant sur l’importance d’« échanger plutôt qu’à boycotter » et « à dialoguer plutôt qu’à excommunier ». « Notre ville contribue ainsi à une culture de paix et à dépasser les préjugés », fait part Anne Hidalgo.
« Pourquoi Tel-Aviv ? D’abord, parce qu’elle est une ville balnéaire appréciée des noctambules du monde entier, ce qui lui vaut son surnom de "Ville qui ne dort jamais" », dit-elle, en la décrivant comme « une ville ouverte à toutes les minorités, y compris sexuelles, créative, inclusive, en un mot une ville progressiste, détestée à ce titre en Israël par tous les intolérants » et où ont lieu « les manifestations de solidarité les plus impressionnantes avec la famille de l’enfant palestinien brûlé vif par des fanatiques ».
« Je ne saurais rendre une ville ou une population comptable de la politique de son gouvernement. Ce serait mépriser la démocratie locale et donc la démocratie tout court. S’agissant ici de la première ville d’opposition en Israël, ce serait au mieux grotesque au pire contre-productif. On peut condamner la politique du gouvernement Netanyahou sans punir la population israélienne et nous punir nous-mêmes en refusant tout échange permettant d’apprendre à nous connaître », fait-elle valoir, insistant sur l’importance d’« échanger plutôt qu’à boycotter » et « à dialoguer plutôt qu’à excommunier ». « Notre ville contribue ainsi à une culture de paix et à dépasser les préjugés », fait part Anne Hidalgo.
Un moment « festif » ultra-protégé
Ses opposants n’en disent pas tant, répétant que Tel Aviv est la capitale d’un Etat qui mène une politique d’occupation et de colonisation brutale à l’encontre des Palestiniens. « Blanchir l’apartheid israélien n’a jamais rien eu de festif, ni à Paris ni ailleurs et est toujours politique. (...) Tellement festive que plus de 300 policiers sont prévus », écrit l'agence Média Palestine, un site militant au service du mouvement de solidarité avec la Palestine, rapportant au passage que des anticolonialistes israéliens ont aussi appelé à l'annulation de Tel Aviv-sur-Seine.
Devant l'ampleur de la contestation sur les réseaux sociaux et l'appel à manifester lancé par EuroPalestine, la préfecture de police a décidé de mobiliser pour la journée du 13 août pas moins de 300 policiers pour sécuriser l’événement. « Des écoutes téléphoniques sont également en place, rendues d'autant plus faciles que la loi sur le Renseignement est votée », affirme aussi Le Figaro. Les opposants à Tel Aviv-sur-Seine craignent désormais la mise en place de contrôles au faciès arbitraires à Paris, le 13 août.
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