Cinq ans d'emprisonnement ferme ont été requis, mercredi, par le vice-procureur du tribunal correctionnel de Paris contre le mercenaire Bob Denard, jugé avec 26 prévenus pour une tentative de coup d'Etat aux Comores en 1995.
Olivier Bray, vice-procureur, a également requis cinq ans d'emprisonnement et demandé un mandat d'arrêt international contre Jean-Paul Guerrier, 55 ans, alias le capitaine Siam, l'un des fidèles lieutenants de M. Denard.
Quatre ans d'emprisonnement, dont deux fermes, ont été requis contre cinq autres des prévenus, dont Dominique Malacrino, 54 ans, alias le commandant Marques, également fidèle lieutenant de Bob Denard, et Jean Pierre Dessales, 48 ans.
Bob Denard, 76 ans, était jugé en son absence, une expertise médicale l'ayant déclaré inapte à comparaître en raison de différents troubles de la mémoire et d'ordre neurologique liés à la maladie d'Alzheimer.
Il était accusé avec les 26 autres prévenus d'"association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime" pour l'arrestation et la séquestration arbitraires de Saïd Mohamed Djohar, alors président de l'ex-République fédérale islamique des Comores, lors d'une tentative de coup d'Etat qui s'est déroulée du 27 septembre au 4 octobre 1995.
Les forces françaises étaient intervenues pour libérer le président et mettre fin au putsch, le 4 octobre 1995, en vertu d'accords liant la France et les Comores. Les mercenaires français avaient été arrêtés puis ramenés en France.
Olivier Bray, vice-procureur, a également requis cinq ans d'emprisonnement et demandé un mandat d'arrêt international contre Jean-Paul Guerrier, 55 ans, alias le capitaine Siam, l'un des fidèles lieutenants de M. Denard.
Quatre ans d'emprisonnement, dont deux fermes, ont été requis contre cinq autres des prévenus, dont Dominique Malacrino, 54 ans, alias le commandant Marques, également fidèle lieutenant de Bob Denard, et Jean Pierre Dessales, 48 ans.
Bob Denard, 76 ans, était jugé en son absence, une expertise médicale l'ayant déclaré inapte à comparaître en raison de différents troubles de la mémoire et d'ordre neurologique liés à la maladie d'Alzheimer.
Il était accusé avec les 26 autres prévenus d'"association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime" pour l'arrestation et la séquestration arbitraires de Saïd Mohamed Djohar, alors président de l'ex-République fédérale islamique des Comores, lors d'une tentative de coup d'Etat qui s'est déroulée du 27 septembre au 4 octobre 1995.
Les forces françaises étaient intervenues pour libérer le président et mettre fin au putsch, le 4 octobre 1995, en vertu d'accords liant la France et les Comores. Les mercenaires français avaient été arrêtés puis ramenés en France.