La mosquée de Mans (Sarthe) a été un des premiers lieux de culte à avoir été la cible d’actes islamophobes au lendemain de l’attentat commis au siège de Charlie Hebdo le 7 janvier.
Arrêté le 12 janvier et incarcéré depuis, l’auteur des tirs et des jets de grenades d'exercice qui ont visé la mosquée dans la nuit du 7 au 8 janvier a été condamné, mercredi 25 février, à trois ans de prison, dont un an ferme.
Cette peine a été assortie d'une mise à l'épreuve et d'une obligation de soins. Le prévenu, un infirmier psychiatrique à la retraite de 69 ans sans casier judiciaire, avait commis son acte « sur fond de préjugés raciaux et d'amalgames stigmatisant », selon le procureur de la République du Mans. Il encourait une peine de dix ans de prison
« Je suis républicain, athée, l'histoire de Charlie Hebdo m'a foutu en rogne. C'est faire une barrière à l'indépendance de la presse dans notre pays », a expliqué devant le tribunal l’auteur de la profanation, qui a déclaré avoir bu avant les faits.
« Nous condamnons cet acte islamophobe », a déclaré à la barre l'imam de la mosquée, Mohamed Lamaachi. Cependant, aucun dommage et intérêt n’est réclamé « au nom des musulmans du monde entier ». « On partage le pardon, nous sommes éduqués sur le respect et le pardon », a-t-il fait savoir. L'imam a espéré en retour des excuses : il n'en a pas obtenu mais sa décision de ne rien demander au prévenu a été maintenue.
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Cette peine a été assortie d'une mise à l'épreuve et d'une obligation de soins. Le prévenu, un infirmier psychiatrique à la retraite de 69 ans sans casier judiciaire, avait commis son acte « sur fond de préjugés raciaux et d'amalgames stigmatisant », selon le procureur de la République du Mans. Il encourait une peine de dix ans de prison
« Je suis républicain, athée, l'histoire de Charlie Hebdo m'a foutu en rogne. C'est faire une barrière à l'indépendance de la presse dans notre pays », a expliqué devant le tribunal l’auteur de la profanation, qui a déclaré avoir bu avant les faits.
« Nous condamnons cet acte islamophobe », a déclaré à la barre l'imam de la mosquée, Mohamed Lamaachi. Cependant, aucun dommage et intérêt n’est réclamé « au nom des musulmans du monde entier ». « On partage le pardon, nous sommes éduqués sur le respect et le pardon », a-t-il fait savoir. L'imam a espéré en retour des excuses : il n'en a pas obtenu mais sa décision de ne rien demander au prévenu a été maintenue.
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