La ville algérienne de Tlemcen, située non loin de la frontière marocaine, devient cette année la capitale de la culture islamique. A l’occasion de l’inauguration des festivités, samedi 16 avril, le président Abdelaziz Bouteflika a prononcé un discours marquant, appelant au renouveau de l’âge d’or de la culture islamique.
L’année 2011, pour le président algérien, devrait permettre une meilleure connaissance de l’Islam par les occidentaux. C’est en tout cas ce que M. Bouteflika a souhaité devant les 7000 personnalités étrangères, militaires, culturelles, diplomatiques, réunis pour assister à la cérémonie d’ouverture.
Suite au discours les invités ont pu apprécier le spectacle « Tilimsen, sada el imane », une épopée en douze tableaux, mis en scène par le chorégraphe libanais Abdelhalim Caracalla.
M. Bouteflika a largement insisté sur les qualités artistiques et culturelles du monde arabe et musulman. Il a rappelé le caractère ouvert et tolérant de l’Islam et prôné le consensus : «si les cultures sont nombreuses, diverses et variées, il n’en demeure pas moins qu’il existe une civilisation mondiale qui les englobe toutes. Notre devoir est d’œuvrer solidairement, non pas à l’instauration de la confrontation et de la rupture, mais à la construction des consensus, des dialogues, des échanges fondant la grande réconciliation des cultures humaines».
L’homme à la tête de l’Etat algérien a voulu prendre acte des obstacles qui se dressent actuellement contre la culture islamique. « Cette situation appelle une solidarité plus active et la densification des réseaux de coopération entre les pays islamiques», a-t-il souhaité.
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