Mercredi, deux jeunes âgés de 18 et 21 ans ont été condamnés par le tribunal correctionnel d'Arras à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour avoir profané 52 tombes et un ossuaire dans le carré musulman du cimetière militaire Notre-Dame-de-Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais).
Le procureur Jean-Pierre Valensi, évoquant des "actes minables" et la nécessité de faire "un exemple pour tous les nazillons de leur espèce", avait requis deux ans de prison dont un avec sursis contre Steeve, 21 ans, présenté comme l'"instigateur" des faits, et dix-huit mois de prison dont neuf avec sursis à l'encontre de Vincent, 18 ans.
Dans la nuit du 18 au 19 avril, ils avaient recouvert d'inscriptions nazies 52 stèles du carré musulman de cette nécropole militaire, la plus vaste de France.
Les deux jeunes, cheveux ras et vêtus de jean et de pulls noirs, plutôt discrets et faisant profil bas à l'audience, ont également été privés de leurs droits civiques pendant trois ans.
Poursuivis pour dégradations graves commises en réunion à raison de l'appartenance à une nation, une ethnie, une race ou une religion, les prévenus, des "skinheads à la petite semaine" pour leur avocat Me David Lefranc, encouraient cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
"Je n'ai jamais été un adorateur de Hitler", affirme à la cour Steeve, qui préfère insister sur sa "passion" générale pour les guerres.
Mais le jeune homme, sans travail, a reconnu pendant l'enquête être mû par des pensées "anti-racaille, anti-lascars".
Le procureur Jean-Pierre Valensi, évoquant des "actes minables" et la nécessité de faire "un exemple pour tous les nazillons de leur espèce", avait requis deux ans de prison dont un avec sursis contre Steeve, 21 ans, présenté comme l'"instigateur" des faits, et dix-huit mois de prison dont neuf avec sursis à l'encontre de Vincent, 18 ans.
Dans la nuit du 18 au 19 avril, ils avaient recouvert d'inscriptions nazies 52 stèles du carré musulman de cette nécropole militaire, la plus vaste de France.
Les deux jeunes, cheveux ras et vêtus de jean et de pulls noirs, plutôt discrets et faisant profil bas à l'audience, ont également été privés de leurs droits civiques pendant trois ans.
Poursuivis pour dégradations graves commises en réunion à raison de l'appartenance à une nation, une ethnie, une race ou une religion, les prévenus, des "skinheads à la petite semaine" pour leur avocat Me David Lefranc, encouraient cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
"Je n'ai jamais été un adorateur de Hitler", affirme à la cour Steeve, qui préfère insister sur sa "passion" générale pour les guerres.
Mais le jeune homme, sans travail, a reconnu pendant l'enquête être mû par des pensées "anti-racaille, anti-lascars".