Le Malien Ahmed Al-Faqi Al-Mahdi a été condamné à neuf de prison pour la destruction de mausolées historiques à Tombouctou. © ICC-CPI
La Cour pénale internationale a condamné, jeudi 17 août, l’ancien chef de la Hisbah, la brigade des mœurs de Tombouctou, à verser 2,7 millions d’euros (1 milliard 771 millions de francs cfa) au titre de réparations « individuelles, collectives et symboliques ». Ahmad Al Faqi Al Mahdi a dirigé la destruction de mausolées pluri-centenaires et classés au patrimoine mondial de l’Unesco, lors de l’occupation du nord du Mali en 2012 par des groupes terroristes.
« La destruction des bâtiments protégés a causé de la souffrance aux personnes à travers le Mali et la communauté internationale et la Cour estime M. Mahdi responsable pour les réparations de 2,7 millions d'euros », a déclaré le juge.
En septembre 2016, Ahmed Al-Faqi Al-Mahdi avait plaidé coupable et écopé d’une peine de neuf ans de prison. Il avait alors assuré être « plein de remords et de regrets », s’estimant à l’époque « sous l’emprise » des groupes dont il était membre.
Concernant le versement de l’indemnité, si Ahmad Al Faqi Al Mahdi n’est pas en capacité de payer, c’est le Fonds au profit des victimes, organe international indépendant crée en 2014 et financé par des contributions volontaires publiques et privées, qui doit « compléter toute réparation individuelle ou collective » selon la CPI. Les réparations peuvent être d’ordre pécuniaires ou d’ordre compensatoires, par exemple via la construction d’un centre qui fournira des services à l’ensemble de la communauté.
Lire aussi :
Tombouctou : un destructeur de mausolées écope de 9 ans de prison
A Tombouctou, un savoir vivre l’islam qui se transmet par les bibliothèques
Tombouctou : la splendeur perdue d'une Afrique à l'« Histoire écrite »
Des vers de Rûmî à l’or de Tombouctou : sauver le patrimoine islamique
Mali : les islamistes saccagent le patrimoine musulman
Manuscrits de Tombouctou : un patrimoine culturel islamique de près de mille ans
« La destruction des bâtiments protégés a causé de la souffrance aux personnes à travers le Mali et la communauté internationale et la Cour estime M. Mahdi responsable pour les réparations de 2,7 millions d'euros », a déclaré le juge.
En septembre 2016, Ahmed Al-Faqi Al-Mahdi avait plaidé coupable et écopé d’une peine de neuf ans de prison. Il avait alors assuré être « plein de remords et de regrets », s’estimant à l’époque « sous l’emprise » des groupes dont il était membre.
Concernant le versement de l’indemnité, si Ahmad Al Faqi Al Mahdi n’est pas en capacité de payer, c’est le Fonds au profit des victimes, organe international indépendant crée en 2014 et financé par des contributions volontaires publiques et privées, qui doit « compléter toute réparation individuelle ou collective » selon la CPI. Les réparations peuvent être d’ordre pécuniaires ou d’ordre compensatoires, par exemple via la construction d’un centre qui fournira des services à l’ensemble de la communauté.
Lire aussi :
Tombouctou : un destructeur de mausolées écope de 9 ans de prison
A Tombouctou, un savoir vivre l’islam qui se transmet par les bibliothèques
Tombouctou : la splendeur perdue d'une Afrique à l'« Histoire écrite »
Des vers de Rûmî à l’or de Tombouctou : sauver le patrimoine islamique
Mali : les islamistes saccagent le patrimoine musulman
Manuscrits de Tombouctou : un patrimoine culturel islamique de près de mille ans