Le départ de la manifestation était prévu pour 15 heures. Mais les forces de police sont intervenues pour empêcher le mouvement de la foule. Une centaine de personnes ont été embarquées vers différents postes de police de Paris. Parmi elles, Ginette Skandrani, qui a appelé à la manifestation au nom de l'association « Pierre et Olivier ». Contactée par téléphone au sortir de neuf heures de garde à vue, Mme Skandrani a expliqué qu'elle a été « embarquée vers 15 heures 15 pour le commissariat de police du 13e arrondissement. Les policiers m'ont expliqué que c'était pour nous protéger contre certaines personnes qui organisaient une contre-manifestation à cause de ce qui s'était passé dans la rue des rosiers où trente jeunes noirs se sont promenés dimanche dernier. » Selon certaines sources, ce sont des associations juives qui ont demandé que cette manifestation pro-palestinienne soit interdite, pour prévenir une action de répression de mouvements fanatiques.
Le dimanche 28 mai, les militants de la Ligue de défense juive (LDJ) et du Bétar, deux groupuscules para-militaires issus de la communauté juive, étaient recherchés par des militants de la tribu K, un autre groupuscule extrémiste issu de la communauté noire en France. La scène se déroulait dans la rue des Rosiers, une zone à forte population juive. Quelques semaines auparavant, une vingtaine de membres de la Tribu K s'étaient rendus aussi dans un club de Krav Maga, un art martial israélien. Mais ils n'y avaient pas rencontré les membres de la LDJ et du Bétar qu'ils recherchaient. Ils s'étaient retirés en proférant des menaces mais sans poser d'acte de violence.
Cette descente en règle de dimanche 28 mai, largement médiatisée, a alerté les autorités. Jusqu'alors, les deux communautés rivales s'étaient affrontées uniquement à coup de communiqués caustiques diffusés par Internet. Notamment au cours de l'affaire Ilan Halimi, un jeune juif tué par un gang mené par un jeune noir, la tribu K s'était illustrée en se posant en protecteur du jeune noir. « Si d'aventure il vous prenait l'envie d'effleurer ne serait-ce qu'un seul des cheveux du frère, au lieu de lui laisser avoir un procès équitable, nous nous occuperons avec soin des papillotes de vos rabbins » écrit alors Kemi Seba, le chef de la Tribu K à l'attention de la LDJ et du Bétar.
L'humoriste Dieudonné devait participer à la manifestation avortée de ce dimanche. Il serait arrivé en retard, peu après l'intervention de police, évitant ainsi d'être embarqué lui aussi. Candidat à l'élection présidentielle, soutien à la cause palestinienne, le nom de Dieudonné est mentionné dans le conflit communautaire en cours en France. Des éléments de son équipe de campagne seraient proches de la Tribu K. Son théâtre fut aussi l'un des lieux de réunion de la tribu K. Or il y a un an, Dieudonné a cessé d'accueillir les réunions de la tribu dans son théâtre parce que la Tribu K interdisait ses réunions aux Blancs.
En plus de Ginette Skandrani, ont été interpellés M. Abdelhakim Sefrioui (Comité Cheikh Yassine) co-organisateur de la manifestation au nom de l'association « Pierre et l'Olivier », Maria Poumier (association Entre la Plume et l'Enclume), le philosophe Jean-François Poirier. Dans le 13e arrondissement, les derniers pro-palestiniens ont pu quitter le commissariat vers 21 heures.
Le dimanche 28 mai, les militants de la Ligue de défense juive (LDJ) et du Bétar, deux groupuscules para-militaires issus de la communauté juive, étaient recherchés par des militants de la tribu K, un autre groupuscule extrémiste issu de la communauté noire en France. La scène se déroulait dans la rue des Rosiers, une zone à forte population juive. Quelques semaines auparavant, une vingtaine de membres de la Tribu K s'étaient rendus aussi dans un club de Krav Maga, un art martial israélien. Mais ils n'y avaient pas rencontré les membres de la LDJ et du Bétar qu'ils recherchaient. Ils s'étaient retirés en proférant des menaces mais sans poser d'acte de violence.
Cette descente en règle de dimanche 28 mai, largement médiatisée, a alerté les autorités. Jusqu'alors, les deux communautés rivales s'étaient affrontées uniquement à coup de communiqués caustiques diffusés par Internet. Notamment au cours de l'affaire Ilan Halimi, un jeune juif tué par un gang mené par un jeune noir, la tribu K s'était illustrée en se posant en protecteur du jeune noir. « Si d'aventure il vous prenait l'envie d'effleurer ne serait-ce qu'un seul des cheveux du frère, au lieu de lui laisser avoir un procès équitable, nous nous occuperons avec soin des papillotes de vos rabbins » écrit alors Kemi Seba, le chef de la Tribu K à l'attention de la LDJ et du Bétar.
L'humoriste Dieudonné devait participer à la manifestation avortée de ce dimanche. Il serait arrivé en retard, peu après l'intervention de police, évitant ainsi d'être embarqué lui aussi. Candidat à l'élection présidentielle, soutien à la cause palestinienne, le nom de Dieudonné est mentionné dans le conflit communautaire en cours en France. Des éléments de son équipe de campagne seraient proches de la Tribu K. Son théâtre fut aussi l'un des lieux de réunion de la tribu K. Or il y a un an, Dieudonné a cessé d'accueillir les réunions de la tribu dans son théâtre parce que la Tribu K interdisait ses réunions aux Blancs.
En plus de Ginette Skandrani, ont été interpellés M. Abdelhakim Sefrioui (Comité Cheikh Yassine) co-organisateur de la manifestation au nom de l'association « Pierre et l'Olivier », Maria Poumier (association Entre la Plume et l'Enclume), le philosophe Jean-François Poirier. Dans le 13e arrondissement, les derniers pro-palestiniens ont pu quitter le commissariat vers 21 heures.