De gauche à droite, Clara Rojas et Ingrid Betancourt
"L'ordre de les libérer a déjà été donné", peut-on lire dans le texte par le secrétariat des FARC, un texte qui estime que c'est "un geste de reconnaissance envers les familles des otages".
Dans le même temps, le communiqué des FARC annonçait que ces derniers refusent la solution "improvisée" du président Uribe qui leur proposait une "zone de rencontre,dans des lieux éloignés, clandestins et inhospitaliers, dans un délai de trente jours" avec "ce menteur de haut commissaire colombien pour la paix, Restrepo". Par ailleurs, la fin de la mission de médiation du président vénézuélien Hugo Chavez décidée par le président colombien Uribe est qualifiée d'"inacceptable acte de barbarie diplomatique".
"Pour les guérilleros qui libèreraient les otages, je pense à ceux qui s'occupent d'Ingrid Betancourt par exemple, s'ils se démobilisent et libèrent Mme Betancourt, et bien nous allons les récompenser, nous allons obtenir une protection juridique et je propose donc un fond de 100 millions de dollars pour ces personnes" a pour sa part déclaré Alvaro Uribe, le président colombien ce mercredi 19 décembre.
François Fillon , le Premier ministre français, a quant à lui souligné ce matin sur les ondes de la radio Europe 1 le fait que la France était prête à accueillir les otages libérés, mais que le président Alvaro Uribe "doit être celui qui va permettre la libération de l’otage". "Je dis au président Uribe, il y a une urgence humanitaire, cette femme peut mourir, celui qui portera la responsabilité de sa mort portera une responsabilité énorme et je pense que personne ne veut assumer cette responsabilité", a ajouté le Premier ministre.
Dans le même temps, le communiqué des FARC annonçait que ces derniers refusent la solution "improvisée" du président Uribe qui leur proposait une "zone de rencontre,dans des lieux éloignés, clandestins et inhospitaliers, dans un délai de trente jours" avec "ce menteur de haut commissaire colombien pour la paix, Restrepo". Par ailleurs, la fin de la mission de médiation du président vénézuélien Hugo Chavez décidée par le président colombien Uribe est qualifiée d'"inacceptable acte de barbarie diplomatique".
"Pour les guérilleros qui libèreraient les otages, je pense à ceux qui s'occupent d'Ingrid Betancourt par exemple, s'ils se démobilisent et libèrent Mme Betancourt, et bien nous allons les récompenser, nous allons obtenir une protection juridique et je propose donc un fond de 100 millions de dollars pour ces personnes" a pour sa part déclaré Alvaro Uribe, le président colombien ce mercredi 19 décembre.
François Fillon , le Premier ministre français, a quant à lui souligné ce matin sur les ondes de la radio Europe 1 le fait que la France était prête à accueillir les otages libérés, mais que le président Alvaro Uribe "doit être celui qui va permettre la libération de l’otage". "Je dis au président Uribe, il y a une urgence humanitaire, cette femme peut mourir, celui qui portera la responsabilité de sa mort portera une responsabilité énorme et je pense que personne ne veut assumer cette responsabilité", a ajouté le Premier ministre.