Donald Trump a bénéficié d’un accueil royal en Arabie Saoudite où le président américain s’est rendu samedi 20 mai. Pour son premier voyage officiel, il a été accueilli par le roi saoudien en personne avant de participer à la danse traditionnelle du sabre.
Ce réchauffement des relations américano-saoudiennes s’explique par le changement de stratégie amorcé avec l’élection de Donald Trump vis-à-vis de l’Iran. Avec l’élection en 2013 de Hassan Rohani, le rapprochement amorcé en 2016 par Barack Obama avec le pays des mollahs avait été mal vécu par le royaume saoudien. Cette fois, il n’en est plus question. L’Iran a même été placé parmi les pays visés par le décret anti-immigration, appelé aussi « Muslim Ban », que souhaite tant mettre en œuvre Donald Trump. L’Arabie Saoudite, en tant que partenaire stratégique et commercial des Etats-Unis, avait en revanche été épargnée.
A l’issue de cette visite, plus de 380 milliards de dollars de contrats, principalement dans le domaine de l’armement, du pétrole et du transport aérien, ont d’ailleurs été signés. Près de 110 milliards de dollars ont pour but de « soutenir la sécurité à long terme de l'Arabie saoudite et de l'ensemble du Golfe face à la mauvaise influence iranienne et aux menaces liées à l'Iran qui existent aux frontières de l'Arabie Saoudite », a signalé le secrétaire d'État américain Rex Tillerson. Autrement dit, un contrat d'armement qui aidera le régime saoudien à faire face à la guerre qu'elle mène depuis mars 2015 contre le Yémen.
A l’issue de cette visite, plus de 380 milliards de dollars de contrats, principalement dans le domaine de l’armement, du pétrole et du transport aérien, ont d’ailleurs été signés. Près de 110 milliards de dollars ont pour but de « soutenir la sécurité à long terme de l'Arabie saoudite et de l'ensemble du Golfe face à la mauvaise influence iranienne et aux menaces liées à l'Iran qui existent aux frontières de l'Arabie Saoudite », a signalé le secrétaire d'État américain Rex Tillerson. Autrement dit, un contrat d'armement qui aidera le régime saoudien à faire face à la guerre qu'elle mène depuis mars 2015 contre le Yémen.
L'appel de Trump à isoler l'Iran
Dans son discours « sur l’islam » – ou plutôt, dans les faits, contre le terrorisme et l’Iran – prononcé devant une cinquantaine de chefs d’Etat ou de gouvernement, Donald Trump a appelé tous les pays « dotés d'un sens des responsabilités » à « isoler » l'Iran. « Du Liban à l’Irak en passant par le Yémen, l’Iran finance, arme et entraine des terroristes, des milices et d’autres groupes terroristes qui répandent la destruction et le chaos dans la région », a-t-il déclaré, en citant la Syrie.
« Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons, nous ne sommes pas ici pour dire aux gens comment ils doivent vivre, ce qu'ils doivent faire, qui ils doivent être ou comment prier », a aussi indiqué le président américain.
Avant ce discours, la puissance iranienne a été accusée par le roi Salmane d'être le « fer de lance du terrorisme depuis l'avènement de la révolution de Khomeiny ». « Le régime iranien soutient les groupes et les mouvements terroristes comme le Hezbollah, les houthis (au Yémen, ndlr), ainsi que Daesh, Al-Qaïda (pourtant deux groupes radicaux d'obédience sunnite, ndlr) et d'autres », a ajouté le souverain saoudien.
Cette nouvelle attaque organisée contre l’Iran intervient à l’heure où Hassan Rohani, candidat de l'ouverture face aux ultraconservateurs, a été réélu à la tête de ce pays.
« Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons, nous ne sommes pas ici pour dire aux gens comment ils doivent vivre, ce qu'ils doivent faire, qui ils doivent être ou comment prier », a aussi indiqué le président américain.
Avant ce discours, la puissance iranienne a été accusée par le roi Salmane d'être le « fer de lance du terrorisme depuis l'avènement de la révolution de Khomeiny ». « Le régime iranien soutient les groupes et les mouvements terroristes comme le Hezbollah, les houthis (au Yémen, ndlr), ainsi que Daesh, Al-Qaïda (pourtant deux groupes radicaux d'obédience sunnite, ndlr) et d'autres », a ajouté le souverain saoudien.
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