En Indonésie, la grande mosquée Baiturrahman, achevée en 1881, a résisté au tsunami de 2004.
En Indonésie, quand le tsunami a percuté la ville de Banda Aceh le 26 décembre 2004, les mosquées étaient dans de nombreux quartiers les seuls bâtiments restés debout. Des centaines de personnes avaient alors trouvé refuge entre leurs murs. Dix ans après, ces rescapés n’ont pas oublié cette expérience qui a contribué à renforcer leur foi.
Beaucoup d’entre eux estiment que les mosquées ont été épargnées par la grâce divine. « C’est parce que la mosquée est la maison d’Allah, le créateur d’un tel tsunami. Elle est protégée », assure auprès de l'Associated Press Ahmad Junaidi, un survivant qui avait trouvé refuge à l'époque dans la Grande Mosquée Baiturrahman, une majestueuse construction aux murs blancs, aux sept dômes noirs et dont le minaret culmine à 35 mètres. Lors des commémorations du dixième anniversaire de la catastrophe qui ont débuté le 25 décembre dans le plus grand pays musulman, près de 5 000 fidèles se sont réunis dans l'édifice religieux.
Les spécialistes expliquent que les mosquées de Banda Aceh, des bâtiments parfois anciens, sont restées debout en raison de leurs fondations solides, à la différence des constructions qui les entouraient faites de matériaux fragiles (bois, tôles…). La Grande Mosquée Baiturrahman, restée pratiquement intacte, a été édifiée par les colons hollandais et achevée en 1881 après deux ans de travaux.
Beaucoup d’entre eux estiment que les mosquées ont été épargnées par la grâce divine. « C’est parce que la mosquée est la maison d’Allah, le créateur d’un tel tsunami. Elle est protégée », assure auprès de l'Associated Press Ahmad Junaidi, un survivant qui avait trouvé refuge à l'époque dans la Grande Mosquée Baiturrahman, une majestueuse construction aux murs blancs, aux sept dômes noirs et dont le minaret culmine à 35 mètres. Lors des commémorations du dixième anniversaire de la catastrophe qui ont débuté le 25 décembre dans le plus grand pays musulman, près de 5 000 fidèles se sont réunis dans l'édifice religieux.
Les spécialistes expliquent que les mosquées de Banda Aceh, des bâtiments parfois anciens, sont restées debout en raison de leurs fondations solides, à la différence des constructions qui les entouraient faites de matériaux fragiles (bois, tôles…). La Grande Mosquée Baiturrahman, restée pratiquement intacte, a été édifiée par les colons hollandais et achevée en 1881 après deux ans de travaux.
La mosquée Rahmatullah de Lampuuk après le tsunami de 2004. © AFP
Des mosquées aux murs résistants
Au moins 27 mosquées auraient ainsi « survécu » au tsunami, affirme Mirza Irwansyah, expert en architecture à l’université Syiah Kuala de Banda Aceh. La mosquée Rahmatullah Lampuuk a été de celles qui ont résisté à la force de l'eau. La photo du lieu de culte intact au milieu d'un paysage de désolation témoigne à ce jour de l'incroyable miracle.
Pour l'expert, les mosquées mais aussi les églises ont eu plus de chances de rester debout car elles ont souvent été construites par des organisations caritatives et ces dernières sont moins susceptibles d’être trompées par des entrepreneurs peu scrupuleux, qui n'hésitent pas à utiliser des matériaux de qualité inférieure pour augmenter leur marge.
A l’époque, de nombreux habitants de la région d’Aceh, une des principales provinces musulmanes d’Indonésie, ont considéré le désastre comme une punition pour leur manque de dévotion à Dieu. « Cela a encouragé les habitants d’Aceh à renouveler leur attachement à la foi », souligne Faisal Ali, un responsable religieux de la région.
Reza Nasir, 18 ans à l’époque, avait trouvé refuge sur un des dômes de la Grande Mosquée. C’est à cette époque qu’il a commencé à prier cinq fois par jour. « C’est comme si j’avais une seconde chance dans la vie après avoir survécu au tsunami », explique le jeune homme à l'AP. « Je suis reconnaissant. Cela m'a donné un second souffle pour changer et devenir meilleur. »
Le 26 décembre 2004, le tsunami a tué plus de 230 000 personnes dans une douzaine de pays autour de l’océan Indien. L'Indonésie, avec 170 000 morts et disparus, a payé le plus lourd tribut.
Pour l'expert, les mosquées mais aussi les églises ont eu plus de chances de rester debout car elles ont souvent été construites par des organisations caritatives et ces dernières sont moins susceptibles d’être trompées par des entrepreneurs peu scrupuleux, qui n'hésitent pas à utiliser des matériaux de qualité inférieure pour augmenter leur marge.
A l’époque, de nombreux habitants de la région d’Aceh, une des principales provinces musulmanes d’Indonésie, ont considéré le désastre comme une punition pour leur manque de dévotion à Dieu. « Cela a encouragé les habitants d’Aceh à renouveler leur attachement à la foi », souligne Faisal Ali, un responsable religieux de la région.
Reza Nasir, 18 ans à l’époque, avait trouvé refuge sur un des dômes de la Grande Mosquée. C’est à cette époque qu’il a commencé à prier cinq fois par jour. « C’est comme si j’avais une seconde chance dans la vie après avoir survécu au tsunami », explique le jeune homme à l'AP. « Je suis reconnaissant. Cela m'a donné un second souffle pour changer et devenir meilleur. »
Le 26 décembre 2004, le tsunami a tué plus de 230 000 personnes dans une douzaine de pays autour de l’océan Indien. L'Indonésie, avec 170 000 morts et disparus, a payé le plus lourd tribut.