La chaîne privée tunisienne Nessma a présenté, mardi 11 octobre, ses excuses, après la diffusion du film franco-iranien « Persepolis », où une séquence montre Dieu sous les traits d'un vieil homme barbu qui a provoqué la colère d’extrémistes qui jugent la scène blasphématoire.
« Je m'excuse. Je suis désolé pour tous les gens qui ont été dérangés par cette séquence, qui me heurte moi-même », a déclaré le président de Nessma TV, Nabil Karoui, sur la radio locale Monastir.
« Je considère qu'avoir diffusé cette séquence est une faute », a-t-il dit. « Nous n'avons jamais eu l'intention de porter atteinte aux valeurs du sacré », a-t-il ajouté.
« Nessma une chaîne moderniste du Maghreb, on ne se laissera pas intimider et nous continuerons à diffuser les films qu'on veut. On n'a pas chassé une dictature pour revenir à une autre », avait-il pourtant déclaré à la suite d’une tentative d'attaque des locaux de Nessma, quelques jours plus tôt, par un groupe de salafistes.
M. Karoui a précisé sur la radio qu'il n'aurait « jamais imaginé que cela entraînerait un tel tollé », relevant que « Persepolis » avait déjà été projeté intégralement dans plusieurs salles en Tunisie sans susciter de remous.
Lire aussi :
Tunisie : Ennahdha condamne les violences contre Nessma TV
Persepolis, VRP de la France aux Oscars 2008
« Je m'excuse. Je suis désolé pour tous les gens qui ont été dérangés par cette séquence, qui me heurte moi-même », a déclaré le président de Nessma TV, Nabil Karoui, sur la radio locale Monastir.
« Je considère qu'avoir diffusé cette séquence est une faute », a-t-il dit. « Nous n'avons jamais eu l'intention de porter atteinte aux valeurs du sacré », a-t-il ajouté.
« Nessma une chaîne moderniste du Maghreb, on ne se laissera pas intimider et nous continuerons à diffuser les films qu'on veut. On n'a pas chassé une dictature pour revenir à une autre », avait-il pourtant déclaré à la suite d’une tentative d'attaque des locaux de Nessma, quelques jours plus tôt, par un groupe de salafistes.
M. Karoui a précisé sur la radio qu'il n'aurait « jamais imaginé que cela entraînerait un tel tollé », relevant que « Persepolis » avait déjà été projeté intégralement dans plusieurs salles en Tunisie sans susciter de remous.
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