Amina Tyler, première Femen de Tunisie, ne donnait plus signe de vie depuis plusieurs jours. Lundi 25 mars, son avocate a indiqué que la lycéenne de 19 ans se trouvait en fait chez elle et qu'elle va bien. « Je lui ai parlé hier, Amina m'a dit qu'elle allait bien et qu'elle allait reprendre l'école bientôt », précisait lundi 25 mars à l’AFP Me Bochra Belhaj Hmida, également militante féministe. « Elle n'a pas disparu, elle n'a pas été internée dans un hôpital », a-t-elle ajouté.
A la mi-mars, la jeune Tunisienne avait crée la polémique dans son pays en postant sur son compte Facebook une photo sur laquelle elle apparaissait seins nus et cigarette à la main avec la phrase « Mon corps m’appartient, il n’est l’honneur de personne », écrite en arabe sur sa poitrine. Sur une autre photo, « Fuck your morals » était inscrit sur sa poitrine nue.
S’inspirant des Femen, un groupe de militantes aux seins nus venues d’Ukraine, elle avait lancé la page Facebook Femen-Tunisie sur laquelle une autre Tunisienne posait également seins nus.
Sans nouvelles d’Amina depuis plusieurs jours, les Femen avait signalé sa disparition, jeudi 21 mars, et lancé une vaste campagne de mobilisation pour retrouver la jeune Tunisienne.
« Nous avons appris que la famille expliquait qu'elle était folle, traitée, voire internée en hôpital psychiatrique. Personne n'a pu confirmer cela dans les hôpitaux. En revanche une personne se présentant comme sa tante a revendiqué la séquestration. Sous la dictature, traiter ceux qui n'étaient pas d'accord de fous était fréquent. Les bonnes habitudes continuent », soutenaient les militantes sur un blog de soutien à Amina.
« Nous savons maintenant qu'elle a été enlevée par des membres de sa famille, avec la complicité de la police tunisienne », assuraient-elles, en pointant du doigt les menaces qu’Amina avait reçu après la publication de ses photos.
Très vite, Amina s’est dressée comme un symbole pour tout ceux qui, depuis le départ, critiquent l'arrivée au pouvoir des islamistes après la révolution tunisienne. Ainsi, l’essayiste Caroline Fourest, qui avait déjà soutenu les Femen lors d’une contre-manifestation de partisans au mariage homosexuel, s’est jointe à cette mobilisation en lançant une journée internationale pour la défense d'Amina, le 4 avril.
Cette mobilisation est toujours prévue alors que l’avocate de la jeune femme assure qu’elle se porte bien. « Nous persistons : nous sommes toujours sans nouvelles d'elle et aucun journaliste n'a pu lui parler de vive voix pour confirmer qu'elle va bien et qu'elle est libre de ses mouvements », clame Caroline Fourest.
En relayant de telles rumeurs sur sa disparition, les Femen ont réussi à mobiliser des dizaines d’internautes qui ont posté des photos d’elles la poitrine nue avec les inscriptions « Free Amina » ou « les seins nus contre l'islamisme » sur les réseaux sociaux. Certaines se servaient d’Amina pour signifier leur rejet de l’islam.
En Tunisie, Amina s'expose à des poursuites pour « atteinte aux bonnes mœurs», un délit passible de six mois de prison. Mais pour l’heure, son avocate a indiqué qu’aucune plainte n’a été déposée contre elle.
Lire aussi :
Notre-Dame de Paris : des femmes aux seins nus choquent
Tunisie : les femmes manifestent pour leurs droits
Tunisie : l’ONU s’inquiète du sort des femmes
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S’inspirant des Femen, un groupe de militantes aux seins nus venues d’Ukraine, elle avait lancé la page Facebook Femen-Tunisie sur laquelle une autre Tunisienne posait également seins nus.
Sans nouvelles d’Amina depuis plusieurs jours, les Femen avait signalé sa disparition, jeudi 21 mars, et lancé une vaste campagne de mobilisation pour retrouver la jeune Tunisienne.
« Nous avons appris que la famille expliquait qu'elle était folle, traitée, voire internée en hôpital psychiatrique. Personne n'a pu confirmer cela dans les hôpitaux. En revanche une personne se présentant comme sa tante a revendiqué la séquestration. Sous la dictature, traiter ceux qui n'étaient pas d'accord de fous était fréquent. Les bonnes habitudes continuent », soutenaient les militantes sur un blog de soutien à Amina.
« Nous savons maintenant qu'elle a été enlevée par des membres de sa famille, avec la complicité de la police tunisienne », assuraient-elles, en pointant du doigt les menaces qu’Amina avait reçu après la publication de ses photos.
Très vite, Amina s’est dressée comme un symbole pour tout ceux qui, depuis le départ, critiquent l'arrivée au pouvoir des islamistes après la révolution tunisienne. Ainsi, l’essayiste Caroline Fourest, qui avait déjà soutenu les Femen lors d’une contre-manifestation de partisans au mariage homosexuel, s’est jointe à cette mobilisation en lançant une journée internationale pour la défense d'Amina, le 4 avril.
Cette mobilisation est toujours prévue alors que l’avocate de la jeune femme assure qu’elle se porte bien. « Nous persistons : nous sommes toujours sans nouvelles d'elle et aucun journaliste n'a pu lui parler de vive voix pour confirmer qu'elle va bien et qu'elle est libre de ses mouvements », clame Caroline Fourest.
En relayant de telles rumeurs sur sa disparition, les Femen ont réussi à mobiliser des dizaines d’internautes qui ont posté des photos d’elles la poitrine nue avec les inscriptions « Free Amina » ou « les seins nus contre l'islamisme » sur les réseaux sociaux. Certaines se servaient d’Amina pour signifier leur rejet de l’islam.
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