La crise politique en Tunisie, durcie après l’assassinat de Mohamed Brahmi en juillet dernier, est en passe de trouver une issue favorable. Deux mois après l’ouverture officielle du dialogue national, l’actuel ministre de l'Industrie Mehdi Jomaa a été désigné au poste de Premier ministre à l’issue de longues négociations entre les partis politiques et divers organisations tunisiennes, a annoncé Houcine Abassi, le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), samedi 14 décembre.
« Le dialogue et les discussions ont abouti à un vote et au choix de Mehdi Jomaâ comme candidat au poste de chef de gouvernement », a-t-il déclaré. Le ministre sortant a été choisi par 9 voix contre 11 : Nida Tounes (Appel de la Tunisie) et Al Joumhouri (Parti républicain), deux partis tunisiens de l'opposition, ont boycotté le vote pour désapprouver ce choix.
Mehdi Jomaa, sans étiquette, sera chargé de former un nouveau gouvernement d’indépendants en place et lieu d’Ali Larayedh, en place depuis février 2013. L’homme de 52 ans, diplômé de l'Ecole national d'ingénieurs de Tunis en 1988, a été directeur en 2009 d'une division de Hutchinson, une filiale du géant français Total spécialisée dans l'aérospatiale.
Le calendrier des prochaines élections et l'adoption de la future Constitution pour laquelle l'Assemblée nationale tunisienne a été élue en 2011 restent encore à déterminer pour véritablement sortir de l'impasse politique.
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