CC BY-SA 4.0/Adli Wahid
Le syndicat des imams a appelé, mercredi 17 mai, les autorités tunisiennes à tout bonnement annuler le départ du convoi de pèlerins vers l’Arabie Saoudite pour le grand pèlerinage de La Mecque. Son secrétaire général, Fadhel Achour, s’en est expliqué sur Diwan FM, en demandant aux pèlerins de « se montrer solidaires avec l’État » à l’heure où « notre société et notre économie souffrent de la rareté des devises étrangères ».
Pour des pèlerins qui ont souvent attendu des années avant d’être tirés au sort pour accomplir le cinquième pilier de l’islam, l’idée d’annuler leur départ est difficilement concevable. Fadhel Achour a néanmoins indiqué que, compte tenu de la crise économique, les pèlerins pourraient se contenter d’effectuer une omra, un rite non obligatoire, en rappelant que « l’islam est un mouvement de conscience, une révolution contre le système ».
Cette année, le prix du pèlerinage a été fixé par le ministère tunisien des Affaires religieuses à 19 400 dinars, soit près de 5 800 euros, contre 16 400 dinars, soit un peu plus de 5 100 € en 2022. Le prix actuel inclut les frais d’hébergement et de services (16 000 dinars) et le billet d’avion (3 400 dinars). Interrogé sur le coût élevé du hajj, Fadhel Achour a indiqué que seule l’Arabie Saoudite pourrait intervenir sur cette question en révisant à la baisse les tarifs de certains services tels que le transport.
Ajoutant que le pèlerinage était une occasion pour que les pays musulmans soient solidaires les uns des autres, il a appelé les autorités saoudiennes à étudier la possibilité de distribuer les profits aux pays qui en ont le plus besoin. « Ce n’est pas une saison touristique. Il s’agit d’un rite. L’argent doit donc être octroyé à ceux qui en ont besoin », a jugé Fadhel Achour, cité par Business News. L’Arabie Saoudite autorise près de 11 000 Tunisiens à participer à la saison 1444/2023 du hajj contre près de 5 000 en 2022.
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Pour des pèlerins qui ont souvent attendu des années avant d’être tirés au sort pour accomplir le cinquième pilier de l’islam, l’idée d’annuler leur départ est difficilement concevable. Fadhel Achour a néanmoins indiqué que, compte tenu de la crise économique, les pèlerins pourraient se contenter d’effectuer une omra, un rite non obligatoire, en rappelant que « l’islam est un mouvement de conscience, une révolution contre le système ».
Cette année, le prix du pèlerinage a été fixé par le ministère tunisien des Affaires religieuses à 19 400 dinars, soit près de 5 800 euros, contre 16 400 dinars, soit un peu plus de 5 100 € en 2022. Le prix actuel inclut les frais d’hébergement et de services (16 000 dinars) et le billet d’avion (3 400 dinars). Interrogé sur le coût élevé du hajj, Fadhel Achour a indiqué que seule l’Arabie Saoudite pourrait intervenir sur cette question en révisant à la baisse les tarifs de certains services tels que le transport.
Ajoutant que le pèlerinage était une occasion pour que les pays musulmans soient solidaires les uns des autres, il a appelé les autorités saoudiennes à étudier la possibilité de distribuer les profits aux pays qui en ont le plus besoin. « Ce n’est pas une saison touristique. Il s’agit d’un rite. L’argent doit donc être octroyé à ceux qui en ont besoin », a jugé Fadhel Achour, cité par Business News. L’Arabie Saoudite autorise près de 11 000 Tunisiens à participer à la saison 1444/2023 du hajj contre près de 5 000 en 2022.
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