Un mandat d'arrêt international a été lancé par la Tunisie contre l'ex-président Moncef Marzouki, installé en France. © European Union 2013 - European Parliament
La Tunisie a émis un mandat d'amener international contre Moncef Marzouki. Installé en France, l'ancien président de la République tunisienne, qui avait dirigé le pays entre 2011 et 2014, ne s’est pas privé de critiquer lourdement le coup de force de Kaïs Saïed opéré en juillet dernier. L'actuel chef de l'État s’est en effet arrogé les quasi pleins pouvoirs en faisant valoir un « péril imminent » pour la Tunisie. Les travaux du Parlement sont toujours gelés à ce jour.
Le mandat d’arrêt international a été émis jeudi 4 novembre, selon l'agence de presse TAP, qui cite le bureau de presse du premier tribunal d'instance de Tunis.
Aujourd'hui âgé de 76 ans, Moncef Marzouki, qui est accusé d'avoir porté atteinte à la sureté de l'Etat, ne mâche pas ses mots contre Kaïs Saïed dont il ne reconnaît pas la légitimité. L’homme, qui se dit aujourd’hui « engagé corps et âme dans la lutte contre le régime putschiste, afin de restaurer la légitimité », est allé jusqu'à appeler la France à ne plus soutenir un président « qui a comploté contre la révolution et aboli la Constitution ». Il a aussi fait valoir en octobre sa fierté d'avoir permis le report du Sommet de la francophonie, qui devait se dérouler à Djerba les 20 et 21 novembre.
Ses prises de position lui ont valu les foudres du régime tunisien. Mi-octobre, Kaïs Saïed avait annoncé le retrait du passeport diplomatique dont bénéficie Moncef Marzouki et avait appelé le ministère de la Justice à ouvrir une enquête judiciaire à son encontre.
Lire aussi :
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Aujourd'hui âgé de 76 ans, Moncef Marzouki, qui est accusé d'avoir porté atteinte à la sureté de l'Etat, ne mâche pas ses mots contre Kaïs Saïed dont il ne reconnaît pas la légitimité. L’homme, qui se dit aujourd’hui « engagé corps et âme dans la lutte contre le régime putschiste, afin de restaurer la légitimité », est allé jusqu'à appeler la France à ne plus soutenir un président « qui a comploté contre la révolution et aboli la Constitution ». Il a aussi fait valoir en octobre sa fierté d'avoir permis le report du Sommet de la francophonie, qui devait se dérouler à Djerba les 20 et 21 novembre.
Ses prises de position lui ont valu les foudres du régime tunisien. Mi-octobre, Kaïs Saïed avait annoncé le retrait du passeport diplomatique dont bénéficie Moncef Marzouki et avait appelé le ministère de la Justice à ouvrir une enquête judiciaire à son encontre.
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