En Turquie, les femmes travaillant dans la fonction publique peuvent désormais porter le voile. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a annoncé cette mesure lundi 30 septembre. Les fonctionnaires hommes pourront de leur côté porter la barbe. De cette façon, le Premier ministre a souhaité mettre fin à des « mesures discriminatoires ». « Nous allons abroger ces violations qui se dressaient devant la liberté de croyance », a-t-il clamé.
M. Erdogan, issu du parti conservateur, le Parti de la justice et du développement (AKP), met ainsi fin aux interdictions mises en place par le fondateur de la République de Turquie Mustafa Kemal Atatürk.
Toutefois, le port du voile et de la barbe resteront interdits pour les policiers, les militaires, les procureurs et les magistrats, a précisé le Premier ministre. Il avait déjà levé l’interdiction du port du voile aux étudiantes dans les universités en 2010 et la justice avait récemment autorisé les avocates à se voiler.
Toutefois, dans ce pays laïc, les changements impulsés par M. Ergogan ne plaisent pas à tout le monde. Lors des manifestations, qui ont secoué le pays en juin dernier, certains manifestants dénonçaient ainsi la dérive « islamiste » du chef du gouvernement.
Par ailleurs, lundi, ce dernier a annoncé une série de mesures visant à pacifier les relations avec la minorité Kurde du pays. Elles prévoient notamment l’enseignement en langue kurde dans les écoles privées ou l'utilisation de la langue kurde pour la propagande électorale. Mais ces mesures restent loin des revendications des Kurdes, qui réclament l'enseignement de leur langue dans les établissements publics et une référence explicite à leur identité dans la Constitution du pays.
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