L'AKP est le grand vainqueur
Le Premier ministre turc Tayyip Erdogan
L'AKP est le grand vainqueur des législatives qui se sont déroulées hier en Turquie. Il recueille 46,3% des voix après dépouillement de 99,9 % des bulletins et obtient la majorité absolue au Parlement, selon les télévisions CNN-Türk et NTV.
Suivi par le principal parti d'opposition pro-laïque, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) qui recueille 20,9% des suffrages (112 députés).
Concernant le Parti de l'action nationaliste (MHP, nationaliste), qui a des positions dures contre l'Union européenne arrive en troisième position avec 14,2% des voix (71 députés), ce qui lui permet de retourner au Parlement.
Selon les projections faites par les chaînes de télévisions, l'AKP détiendra 339 sièges au Parlement qui en compte 550 au total.
Ce résultat permettrait à l'AKP de former seul le nouveau gouvernement.
Les résultats officiels ne devraient pas être publiés avant plusieurs jours.
Suivi par le principal parti d'opposition pro-laïque, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) qui recueille 20,9% des suffrages (112 députés).
Concernant le Parti de l'action nationaliste (MHP, nationaliste), qui a des positions dures contre l'Union européenne arrive en troisième position avec 14,2% des voix (71 députés), ce qui lui permet de retourner au Parlement.
Selon les projections faites par les chaînes de télévisions, l'AKP détiendra 339 sièges au Parlement qui en compte 550 au total.
Ce résultat permettrait à l'AKP de former seul le nouveau gouvernement.
Les résultats officiels ne devraient pas être publiés avant plusieurs jours.
Les laïques accusent l'AKP
Les électeurs Turcs avaient le choix entre l'AKP, qui tablait sur ses bons résultats économiques, et ses rivaux nationalistes déterminés à maintenir l'islam dans la sphère privée.
Les laïques accusent l'AKP de vouloir supprimer la stricte séparation entre la religion et l'Etat héritée de la tradition kémaliste, mais cet argument ne semble pas avoir été entendu par les électeurs turcs, optant pour la stabilité et l'économie.
M. Erdogan, qui se défend de tout programme islamiste, recueille en effet les dividendes d'une forte croissance économique, de l'amélioration du niveau de vie et d'une baisse de l'inflation durant son premier mandat.
Dans une première réaction, le Premier ministre turc s'est engagé à respecter les "principes fondateurs" de la République, dont le premier est la laïcité, devant plusieurs milliers de partisans massés à Ankara devant le siège du parti.
Les laïques accusent l'AKP de vouloir supprimer la stricte séparation entre la religion et l'Etat héritée de la tradition kémaliste, mais cet argument ne semble pas avoir été entendu par les électeurs turcs, optant pour la stabilité et l'économie.
M. Erdogan, qui se défend de tout programme islamiste, recueille en effet les dividendes d'une forte croissance économique, de l'amélioration du niveau de vie et d'une baisse de l'inflation durant son premier mandat.
Dans une première réaction, le Premier ministre turc s'est engagé à respecter les "principes fondateurs" de la République, dont le premier est la laïcité, devant plusieurs milliers de partisans massés à Ankara devant le siège du parti.
Tourmente politique
Malgré cette élection, la Turquie n’est pas pour autant sortie de la tourmente politique. Ce scrutin anticipé est censé dénouer la crise politique qui a éclaté au printemps entre M. Erdogan et les pro-laïcs, dont l'armée, qui soupçonnent le gouvernement de chercher à islamiser en catimini le pays.
Le taux de participation, traditionnellement élevé en Turquie, n'était pas immédiatement connu mais il devrait dépasser les 80%, selon le Conseil électoral.
Le taux de participation, traditionnellement élevé en Turquie, n'était pas immédiatement connu mais il devrait dépasser les 80%, selon le Conseil électoral.