Donald Trump ne va pas « rendre sa grandeur à l'Amérique » comme il le martèle depuis l’annonce de sa candidature avec son slogan « Make America great again ». C’est bien lui pourtant qui est élu à la tête des Etats-Unis mardi 8 novembre à la surprise générale. Les résultats ne sont pas définitifs mais le milliardaire républicain remporte l’élection en s'imposant dans une majorité de « swing states » comme la Floride, qui lui permet d'atteindre le seuil minimum de 270 grands électeurs selon l'Associated Press.
La victoire de Donald Trump, 70 ans, signe aussi la grande défaite des sondeurs qui donnaient Hillary Clinton gagnante du scrutin. Donald Trump a multiplié les déclarations xénophobes, racistes, islamophobes ou encore sexistes. Une vidéo insultante envers les femmes, datée de 2005 mais révélée en octobre, mettait le candidat républicain dans la tourmente, jusqu’à semer la division au sein de sa propre famille politique. Envers et contre toute attente, il a réussi toutefois à séduire des pans de la population avec un discours vendu comme « anti-système » face à une Hillary Clinton qui n'incarnait pas le renouveau auquel aspire la jeunesse.
Pour de nombreux observateurs, la campagne présidentielle aurait pris une autre envergure si Bernie Sanders, particulièrement apprécié auprès de la jeunesse, avait remporté la mise face à Hillary Clinton. Cependant, l'assise de cette femme politique dans l'establishment démocrate avait fait la différence lors de la primaire du parti en juin.
La victoire de Donald Trump, 70 ans, signe aussi la grande défaite des sondeurs qui donnaient Hillary Clinton gagnante du scrutin. Donald Trump a multiplié les déclarations xénophobes, racistes, islamophobes ou encore sexistes. Une vidéo insultante envers les femmes, datée de 2005 mais révélée en octobre, mettait le candidat républicain dans la tourmente, jusqu’à semer la division au sein de sa propre famille politique. Envers et contre toute attente, il a réussi toutefois à séduire des pans de la population avec un discours vendu comme « anti-système » face à une Hillary Clinton qui n'incarnait pas le renouveau auquel aspire la jeunesse.
Pour de nombreux observateurs, la campagne présidentielle aurait pris une autre envergure si Bernie Sanders, particulièrement apprécié auprès de la jeunesse, avait remporté la mise face à Hillary Clinton. Cependant, l'assise de cette femme politique dans l'establishment démocrate avait fait la différence lors de la primaire du parti en juin.
Une alternance comme jamais par le passé
Le coup de massue est terrible pour celle qui bénéficiait jusqu’à la dernière minute de l’aura de grandes stars de la musique et de Hollywood ainsi que de l’appui inconditionnel des Obama dans sa course à la Maison Blanche qu'elle connait bien pour l'avoir habité huit ans en sa qualité de First Lady aux côtés de Bill Clinton entre 1993 et 2001.
Cependant, l'ancienne secrétaire d'Etat, équivalent en France du ministre des Affaires étrangères au sein de l'administration Obama entre 2009 et 2013, ne faisait pas rêver les Américains. Perçue comme « la candidate du système » pour une frange importante de la population, elle a été fragilisée dernièrement par la relance de l’enquête du FBI concernant l’usage frauduleux – car interdit - d’une messagerie privée pour des correspondances officielles.
Sa longue expérience politique n'aura donc pas réussi à faire pencher la balance en sa faveur face à un Donald Trump qui n'en avait pas jusqu'à sa candidature. Quant à la stratégie du « moins pire » qui pousseraient des électeurs en nombre à se rendre aux urnes en la faveur de la démocrate, elle n'a visiblement pas fonctionné à la hauteur des attentes.
Hillary Clinton a reconnu sa défaite auprès de son adversaire. L'élection de Donald Trump suscite de nombreuses inquiétudes sur le plan national, particulièrement auprès des minorités, mais aussi à l'étranger auprès de nombreuses diplomaties. Une nouvelle page d'incertitude se tourne pour les Etats-Unis, qui vit une alternance politique comme jamais par le passé au grand dam de ses opposants.
Cependant, l'ancienne secrétaire d'Etat, équivalent en France du ministre des Affaires étrangères au sein de l'administration Obama entre 2009 et 2013, ne faisait pas rêver les Américains. Perçue comme « la candidate du système » pour une frange importante de la population, elle a été fragilisée dernièrement par la relance de l’enquête du FBI concernant l’usage frauduleux – car interdit - d’une messagerie privée pour des correspondances officielles.
Sa longue expérience politique n'aura donc pas réussi à faire pencher la balance en sa faveur face à un Donald Trump qui n'en avait pas jusqu'à sa candidature. Quant à la stratégie du « moins pire » qui pousseraient des électeurs en nombre à se rendre aux urnes en la faveur de la démocrate, elle n'a visiblement pas fonctionné à la hauteur des attentes.
Hillary Clinton a reconnu sa défaite auprès de son adversaire. L'élection de Donald Trump suscite de nombreuses inquiétudes sur le plan national, particulièrement auprès des minorités, mais aussi à l'étranger auprès de nombreuses diplomaties. Une nouvelle page d'incertitude se tourne pour les Etats-Unis, qui vit une alternance politique comme jamais par le passé au grand dam de ses opposants.