Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, mardi 28 novembre, sur France Inter qu'il va proposer la dissolution de trois groupuscules de l'ultradroite dont le groupuscule Division Martel.
Cette annonce intervient après l'expédition raciste menée samedi 25 novembre dans le quartier de La Monnaie, à Romans-sur-Isère, d'où sont originaires les suspects mis en cause dans la mort du jeune Thomas à Crépol, dans la Drôme. Six personnes ayant participé aux affrontements à Romans ont été jugées en comparution immédiate, lundi 27 novembre, et ont été condamnées par le tribunal de Valence « à des peines importantes », six à 10 mois de prison ferme, ce qu'a salué le ministre pour qui il faut « absolument condamner les réactions des milices d'extrême droite ».
« La France, parce qu'elle a été ferme, a évité un scénario de petite guerre civile », « un scénario à l'irlandaise », a-t-il affirmé en faisant allusion aux récentes émeutes urbaines de l'extrême droite survenues à Dublin. « Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou d’un autre courant radical faire la loi à la place des procureurs et des policiers », a-t-il assuré.
Gérald Darmanin a fait savoir que 13 attentats fomentés par l'ultradroite ont été déjoués depuis 2017 et que « 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite »
Lire aussi :
Appels aux ratonnades racistes : le souvenir « des pages sombres de notre histoire commune » ravivé
Cette annonce intervient après l'expédition raciste menée samedi 25 novembre dans le quartier de La Monnaie, à Romans-sur-Isère, d'où sont originaires les suspects mis en cause dans la mort du jeune Thomas à Crépol, dans la Drôme. Six personnes ayant participé aux affrontements à Romans ont été jugées en comparution immédiate, lundi 27 novembre, et ont été condamnées par le tribunal de Valence « à des peines importantes », six à 10 mois de prison ferme, ce qu'a salué le ministre pour qui il faut « absolument condamner les réactions des milices d'extrême droite ».
« La France, parce qu'elle a été ferme, a évité un scénario de petite guerre civile », « un scénario à l'irlandaise », a-t-il affirmé en faisant allusion aux récentes émeutes urbaines de l'extrême droite survenues à Dublin. « Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou d’un autre courant radical faire la loi à la place des procureurs et des policiers », a-t-il assuré.
Gérald Darmanin a fait savoir que 13 attentats fomentés par l'ultradroite ont été déjoués depuis 2017 et que « 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite »
Lire aussi :
Appels aux ratonnades racistes : le souvenir « des pages sombres de notre histoire commune » ravivé