« SAMU, pompiers, 112, hôpital… Vous avez été mal reçu.e ? Témoignez. » Quelques semaines après les révélations choc autour des circonstances de la mort tragique de Naomi Musenga, plusieurs associations de lutte contre les discriminations menées par Le Mouvement* ont lancé, jeudi 7 juin, une enquête en ligne (ici) visant à inciter les citoyens à témoigner de mauvais traitements à caractère discriminatoire dans le monde médical et à mettre en évidence l'existence de « Naomi dans l’ombre ».
Les personnes témoins de mauvaises expériences vécues « avec les pompiers, le Samu, le 112 ou les services d’urgence à l’hôpital ces dernières années » sont invités à répondre à une vingtaine de questions.
Quels que soient les motifs perçus de ces mauvais traitements (racisme, homophobie, sexisme, grossophobie, discrimination en raison d’un handicap, de l'accent, d'une appartenance religieuse ou de l'origine...), chacun est appelé à en faire part afin de vérifier l’aspect répétitif de ces mauvaises pratiques médicales.
Les personnes témoins de mauvaises expériences vécues « avec les pompiers, le Samu, le 112 ou les services d’urgence à l’hôpital ces dernières années » sont invités à répondre à une vingtaine de questions.
Quels que soient les motifs perçus de ces mauvais traitements (racisme, homophobie, sexisme, grossophobie, discrimination en raison d’un handicap, de l'accent, d'une appartenance religieuse ou de l'origine...), chacun est appelé à en faire part afin de vérifier l’aspect répétitif de ces mauvaises pratiques médicales.
Des témoignages pour peser auprès du ministère de la Santé
« Alors que la ministre de la Santé (Agnès Buzyn) annonce une nouvelle feuille de route régulant l’accueil d’urgence d’ici le 1er juillet, il s’agit pour ces associations de faire émerger l’importance d’aller au-delà des seules conditions de travail des personnels de santé, pour également prendre en compte les expériences de la patientèle, qui peut se heurter à des préjugés assumés ou inconscients, dont les conséquences peuvent aller du simple désagrément à la mort », font savoir les associations lors du lancement de l’enquête, qui souhaitent voir dépasser le débat réducteur du manque de moyens pour expliquer des situations virant à des drames.
En vue d'améliorer la prise en charge par les services d’urgence, « et si on l'aidait (la ministre) en lui partageant nos expériences ? » L'enquête est ouverte pendant 22 jours, l'âge à laquelle Naomi Musenga est décédée après avoir subi les railleries d’une opératrice des urgences au mois de décembre 2017.
* Outre ~Le Mouvement, qui se présente comme « un mouvement citoyen massif capable de défendre l’intérêt général en faisant pression sur les décideurs », figurent parmi les partenaires le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), le collectif Afro-Fem, l'association Lallab, le collectif Réseau Classe/Genre/Race, Féministes contre le cyberharcèlement, Paye Ta Shnek et Paye Ta Police, et le collectif Lutte et Handicaps pour l'Égalité et l'Émancipation.
En vue d'améliorer la prise en charge par les services d’urgence, « et si on l'aidait (la ministre) en lui partageant nos expériences ? » L'enquête est ouverte pendant 22 jours, l'âge à laquelle Naomi Musenga est décédée après avoir subi les railleries d’une opératrice des urgences au mois de décembre 2017.
* Outre ~Le Mouvement, qui se présente comme « un mouvement citoyen massif capable de défendre l’intérêt général en faisant pression sur les décideurs », figurent parmi les partenaires le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), le collectif Afro-Fem, l'association Lallab, le collectif Réseau Classe/Genre/Race, Féministes contre le cyberharcèlement, Paye Ta Shnek et Paye Ta Police, et le collectif Lutte et Handicaps pour l'Égalité et l'Émancipation.