La commission départementale d’expulsion des étrangers (Comex) a donné un avis défavorable à l’expulsion du président de l’association cultuelle de la mosquée de Pessac, Abdourahmane Ridouane, a annoncé, mercredi 12 juin, son avocat Sefen Guez Guez.
Pour la commission devant laquelle l’imam s’est présenté le 31 mai, « les publications Facebook de M. Ridouane - unique fondement utilisé par la préfecture - ne démontrent pas que ce dernier aurait un comportement de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’État », souligne-t-il dans un communiqué.
Bien que l’avis ne soit que consultatif, il représente « une première victoire satisfaisante » pour l’imam. Assigné à résidence, Abdourahmane Ridouane, qui se voit reprocher un « comportement de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’État et constitutif d’incitation à la haine contre la communauté juive », demeure visé par une procédure d'expulsion vers le Niger.
« Au regard de cet avis, il est demandé que la préfecture mette un terme à la procédure d’expulsion le visant », plaide l'avocat. « Les temps troubles que nous vivons actuellement nécessitent un vrai apaisement auquel le président de la mosquée de Pessac veut croire. »
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L'imam de la mosquée de Pessac menacé d'expulsion
Pour la commission devant laquelle l’imam s’est présenté le 31 mai, « les publications Facebook de M. Ridouane - unique fondement utilisé par la préfecture - ne démontrent pas que ce dernier aurait un comportement de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’État », souligne-t-il dans un communiqué.
Bien que l’avis ne soit que consultatif, il représente « une première victoire satisfaisante » pour l’imam. Assigné à résidence, Abdourahmane Ridouane, qui se voit reprocher un « comportement de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’État et constitutif d’incitation à la haine contre la communauté juive », demeure visé par une procédure d'expulsion vers le Niger.
« Au regard de cet avis, il est demandé que la préfecture mette un terme à la procédure d’expulsion le visant », plaide l'avocat. « Les temps troubles que nous vivons actuellement nécessitent un vrai apaisement auquel le président de la mosquée de Pessac veut croire. »
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