La semaine dernière a été profondément marquée par le douloureux débat concernant la loi de finance 2003. Néanmoins, il reste encore beaucoup d’inconnu dans ce qui doit être l’instrument de l’orientation de la politique public. En effet, les considérations relatives à la croissance prévisionnelle est la grande incertitude de ce débat et ceci peut notamment fragilisé la crédibilité du gouvernement quant à sa capacité à tenir ses engagements européen comme les promesses issue des dernières élections.
Incertitude sur les prévisions de croissance
L’ existence de cette incertitude sur les prévisions de croissance s’avère être l’un des « talon d’achille » de la construction du budget 2003. En effet, les recettes de l’état n’ont pas était totalement perçu et ,il existe donc, une incertitude quant à l’évaluation des recettes . Le problème c’est que l’état doit dégager des fonds nécessaire à la mise en place de sa politique avant d’avoir perçu la totalité des recettes fiscale . Ainsi l’ état pour se donner les moyens de mettre en place sa politique doit faire une prévision sur la croissance du revenu du pays puisque ce dernier est jugé être un bon indicateur pour prévoir ces mêmes recettes. La où le bas blesse c’est le fait qu’il faut prévoir et ceci s’avère être un véritable exercice de haute voltige pour ces économistes volant. L’ état fait le pari d’une croissance de 2,5% alors que d’autres pencherait plus pour un chiffre de 2,4% (les Echos) alors que le FMI table sur une prévision de 2,3% et encore en ne considérant pas un éventuelle plongeon des marchés financiers. Une erreur de prévision on la bien compris faussera bien entendu le budget de l’état . Relativisons néanmoins la situation d’autant plus que la commission européenne a assouplit le pacte de stabilité.
Le gouvernement axe sa politique en faveur de la couche de la population la plus aisé au détriment de « la France d’en bas »
Admettons que celui-ci soit adopté qui serait les grands gagnants d’une telle loi. Le gouvernement a eu le mérite d’afficher clairement son intention de lutter contre l’insécurité et au travers de cette loi il s’en est donné les moyens. Néanmoins, pour accroître les effectifs inhérent a ce choix ces l’éducations qui devra faire les frais de cette orientation public. Le CNRS devrait perdre 130 postes , le budget de la recherche a diminuer (si l’on ne prend pas en considération le budget qui a été inexploité l’ an passé dans le budget de cette année chose que le ministre de la recherche prend en compte) et pour la première fois la part affecté au ministère de la culture sera de moins de 1%. Globalement le secteur public ne sera plus pourvoyeur d’emploi signe indélébile de la marque Raffarin qui rompt définitivement avec l’approche Jospin. D’autre part, les baisses d’impôt affecteront les français de manière différentes. La diminution de la pression fiscale aura un impacte plus forte en ce qui concerne les entreprises que les ménages .On estime que cette baisse sera de l’ordre de 3 milliards d’euros pour les société en revenche elle sera plus modeste pour les ménages puisque elle s’évalue à 1,13 milliards d’euros. Enfin les dernières mesures concernant la sécurité sociale notamment celle de réduire le nombre de médicament rembourser montre à quelle point le gouvernement axe sa politique en faveur de la couche de la population la plus aisé au détriment de « la France d’en bas » et là la pilule aura sans aucun doute du mal à passer…