Le bus de l'AJMF sillonne la Fance jusqu'au 30 juin.
«On se ressemble plus qu’il ne semble. » Sur le bus de l’AJMF, les ambitions de cette association s’affichent en toute lettre. Créer en 2004 à Ris-Orangis en Essonne, l’AJMF lutte contre les discriminations et pour le dialogue interreligieux. Depuis sept ans, un bus de sensibilisation à ces problématiques parcourt la France pour rencontrer les populations. A son bord : le rabbin (Michel Serfaty), l’imam Mohammed Azizi, une psychologue interculturelle et un animateur.
Briser les préjugés
« Notre ambition est de briser les tabous et les préjugés qui entourent nos religions, explique Mohammed Azizi, le thème de la paix est développé par le judaïsme et dans les textes fondamentaux de l’islam, d’ailleurs cette religion appelle à un dialogue constructif avec les gens du livre. » Pour honorer cette histoire commune, l’AJMF lance chaque année sur les routes son bus-expo. Le but ? Présenter au-travers de panneaux informatifs les points communs entre l’islam et le judaïsme et interpeller les passants sur les questions de discriminations qui « sont en forte augmentation ces dernières années », précise M. Azizi.
Le bus accueille chaque année entre 15 000 et 25 000 personnes d’après M. Azizi. Un chiffre qui prouve la nécessité d’une telle initiative : « nous recevons beaucoup de soutient et de réactions étonnées mais encourageantes », poursuit l’imam. Car si l’opportunité d’un dialogue entre juifs et musulmans surprend autant, c’est bien à cause du conflit israélo-palestinien. « Nous ne voulons pas importer un France un conflit qui se déroule à 5 000 kilomètres. Nous expliquons que l’AJMF ne défend aucune prise de position, il s’agit d’une invitation au dialogue, souvent la meilleure façon de régler des conflits », conclut M. Azizi.
Le bus accueille chaque année entre 15 000 et 25 000 personnes d’après M. Azizi. Un chiffre qui prouve la nécessité d’une telle initiative : « nous recevons beaucoup de soutient et de réactions étonnées mais encourageantes », poursuit l’imam. Car si l’opportunité d’un dialogue entre juifs et musulmans surprend autant, c’est bien à cause du conflit israélo-palestinien. « Nous ne voulons pas importer un France un conflit qui se déroule à 5 000 kilomètres. Nous expliquons que l’AJMF ne défend aucune prise de position, il s’agit d’une invitation au dialogue, souvent la meilleure façon de régler des conflits », conclut M. Azizi.
Un travail de réflexion auprès des jeunes
Des panneaux informent les visiteurs sur les fondamentaux des religions.
A bord du bus, Prisca, psychologue interculturelle, est là pour animer des ateliers avec des jeunes de toute confession. Spécialisée dans le travail avec les adolescents et sur le théâtre, elle aborde la question des discriminations en séance théâtrale avec des jeunes. Ils mettent ainsi en scène les discriminations qu’ils ressentent au quotidien « souvent des situations aux abords des boîtes de nuit ou des problèmes rencontrés par des couples mixtes », explique la psychologue.
Prisca cherche avant tout, avec les jeunes, des solutions pour régler des situations conflictuelles. Elle informe également les participants sur leurs droits ou sur les recours possibles s’ils se retrouvent victimes de discrimination. Elle semble satisfaite de l’accueil que les habitants réservent au bus de l’AJMF ; « il y a de la surprise à trouver juifs, musulmans et amitié dans une même phrase mais ça fait du bien d’entendre un message positif ».
Retrouver toutes les dates de la tournée du bus de l’AJMF ici
Prisca cherche avant tout, avec les jeunes, des solutions pour régler des situations conflictuelles. Elle informe également les participants sur leurs droits ou sur les recours possibles s’ils se retrouvent victimes de discrimination. Elle semble satisfaite de l’accueil que les habitants réservent au bus de l’AJMF ; « il y a de la surprise à trouver juifs, musulmans et amitié dans une même phrase mais ça fait du bien d’entendre un message positif ».
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