Dans la sphère politique, les Roms sont régulièrement pris pour cible. En pleine campagne municipale Paul-Marie Coûteaux, le président de Souveraineté, Indépendance et Libertés (Siel), un micro-parti allié au Front Nationale au sein du Rassemblement Bleu Marine (RSB), et tête de liste de ce rassemblement pour les municipales dans le VIe arrondissement de Paris, a choisi de dénoncer « l’invasion » de cette population sur son blog.
Intitulé « Sur l'installation des Roms à Paris, et la lente extinction du sentiment de dignité nationale », le billet incriminé, daté du 19 février mais repéré lundi 3 mars par l’AFP, est une charge contre la présence de cette population dans la capitale.
« Je me prends à les photographier lorsque j'en croise un trop grand nombre, aux fins de les mettre en ligne ici, serait-ce seulement pour apaiser la rage que me donne le spectacle désolant de ces femmes, de ces enfants, et quelquefois de ces familles entières qui, dans un état d'abandon indescriptible, parsèment l'arrondissement l'amochent de part en part, et rompent le charme de la moindre promenade. », écrit-il en illustrant d’ailleurs son billet de photos de Roms.
Celui qui est également député européen estime que ce « spectacle est indigne de Paris, indigne de la France, indigne d'un grand pays » et déplore que rien ne soit fait pour résoudre cette situation. « Mais que peut faire M. le ministre de l'Intérieur – à part concentrer ces populations étrangères dans des camps, où la vie serait sans doute si peu conforme à ce qu'elles escomptaient du voyage qu'elles préféreraient déguerpir d'un territoire aussi inhospitalier ? Mais ce courageux ministre, s'il l'était, irait sans doute à l'encontre des oukases bruxelloises, de la Cour européenne des droits de l'Homme, de tout l'attirail dit européen, sans compter de la catholicité et du pape en personne, et ne songe pas une seconde à de telles extrémités », écrit-il.
Les propos choquants de son billet dans lequel il rapporte également les dires d’une habitante qualifiant les Roms de « lèpre » ont vite fait de faire le tour des rédactions. Sommé de s’expliquer, le candidat aux municipales va finalement exprimer des « regrets » mardi sur Metronews. L’homme dit plaider pour la suspension de Schengen et explique avoir voulu parler de « camps de rétention administrative », dont l’appellation correcte est « centre de rétention administrative » (CRA).
Intitulé « Sur l'installation des Roms à Paris, et la lente extinction du sentiment de dignité nationale », le billet incriminé, daté du 19 février mais repéré lundi 3 mars par l’AFP, est une charge contre la présence de cette population dans la capitale.
« Je me prends à les photographier lorsque j'en croise un trop grand nombre, aux fins de les mettre en ligne ici, serait-ce seulement pour apaiser la rage que me donne le spectacle désolant de ces femmes, de ces enfants, et quelquefois de ces familles entières qui, dans un état d'abandon indescriptible, parsèment l'arrondissement l'amochent de part en part, et rompent le charme de la moindre promenade. », écrit-il en illustrant d’ailleurs son billet de photos de Roms.
Celui qui est également député européen estime que ce « spectacle est indigne de Paris, indigne de la France, indigne d'un grand pays » et déplore que rien ne soit fait pour résoudre cette situation. « Mais que peut faire M. le ministre de l'Intérieur – à part concentrer ces populations étrangères dans des camps, où la vie serait sans doute si peu conforme à ce qu'elles escomptaient du voyage qu'elles préféreraient déguerpir d'un territoire aussi inhospitalier ? Mais ce courageux ministre, s'il l'était, irait sans doute à l'encontre des oukases bruxelloises, de la Cour européenne des droits de l'Homme, de tout l'attirail dit européen, sans compter de la catholicité et du pape en personne, et ne songe pas une seconde à de telles extrémités », écrit-il.
Les propos choquants de son billet dans lequel il rapporte également les dires d’une habitante qualifiant les Roms de « lèpre » ont vite fait de faire le tour des rédactions. Sommé de s’expliquer, le candidat aux municipales va finalement exprimer des « regrets » mardi sur Metronews. L’homme dit plaider pour la suspension de Schengen et explique avoir voulu parler de « camps de rétention administrative », dont l’appellation correcte est « centre de rétention administrative » (CRA).
Un mot « mal interprété » pour le candidat
« Bien évidemment, je parlais des CRA. Si le mot "camp" a été mal interprété, je le regrette. Ce terme ne fait pas exclusivement référence aux camps de concentration », argue-t-il, en assurant que les camps de concentration ne sont pas à ses yeux un « détail de l'histoire », comme l’avait jugé, il y a quelques années, Jean-Marie Le Pen.
« Je suis catholique, je ne suis pas au Front National, je suis gaulliste. Comment voulez-vous que je demande l'érection de camps de concentration en 2014 ? Si le mot camps que j'ai utilisé connote ces camps-là, alors oui, je vous le répète, je regrette de l'avoir utilisé », se défend encore M. Coûteaux, qui a indiqué vouloir « intenter une action en justice » contre l’AFP, qui a déformé ses « propos de façon scandaleuse et honteuse ».
Mais l’homme politique d’extrême droite devrait être également poursuivi pour ses écrits sur les Roms. L'association SOS Racisme a annoncé lundi qu'elle « déposera plainte dans les prochains jours, au regard de la gravité et de l'abjection de cette prose antirépublicaine » contre lui.
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