C’est avec le fracas du métal que cette minute de sens apparaît, à la mesure de la puissance de Dieu qui fit descendre le fer sur la terre.
De la force, il en faut pour l’extraire des tréfonds souterrains. Mais, ensuite, que de soulagement lorsqu’on l’utilise comme un outil ou tout ustensile. Cependant, que d’âmes tombèrent d’une lame ou d’un projectile d’acier ! Que de dégâts causèrent les hurlements de fer, avant l’enfer…
Nous sommes tels les métaux, nous enseigne le Saint Prophète. Chacun est issu d’une mine de qualité, à ciel ouvert, à cœur ouvert ; biologiquement issu de la terre. Cette argile qui servit à nous façonner conserve l’empreinte de l’histoire, des cultures, des principes qui nous élevèrent.
Et c’est ainsi que les meilleurs spécimens sont tels les métaux rares, or, cuivre ou titane. Ils peuvent constituer des alliages de vertus par leurs caractères réformés et généreux.
Les hauts-fourneaux et leurs températures extrêmes purifient le minerai pour le rendre plus apte à servir les hommes dans leur service à Dieu. Dans leur forme et leur finalité, ils sont semblables aux minarets de ces mosquées qui, dans leur somptueux silence, forment l’élite des vertueux, aptes à servir les hommes dans leur service à Dieu.
Mais, malgré sa solidité, le métal reste malléable, fissurable ou déformable. Il peut survivre à l’épreuve du temps, à condition de conserver sa mémoire de forme, ce qu’il fut à l’origine, quelques paillettes disséminées dans de l’argile, de l’eau ou de la roche.
Les croyants, lorsqu’ils font fi de leurs divergences forment une inviolable chaîne, résistant à toute effraction. C’est ainsi lorsque les cœurs sont soudés à chaud et l’assemblage est renforcé. C’est ainsi lorsque l’on brise les chaînes de sa servitude à cette vie, que l’on enlève les clous sur le chemin, que l’on partage l’abri même sous la tôle ondulée, que l’on se soutienne à l’usinage de nos caractères.
Après avoir traversé le processus de cette vie, quel sera l’état de ta carrosserie ? La lame de ton âme résistera-t-elle aux chocs métalliques que tu éprouveras à ton égo ? Car les épreuves se présentent pour édifier notre être. Ne dit-on pas : « Battre le fer tant qu’il est chaud » ?
C’est à l’état de surface de ton cœur que l’on remarque ta présence à Dieu. Car il est admis que le dhikr (rappel de Dieu) rend au cœur l’éclat d’un miroir. Et puis par l’attention portée à Celui que tu aimes, tu lubrifieras ton esprit pour lui éviter la corrosion. Et jour après jour tu te recycleras en faisant acte de repentir. Par une nouvelle fusion, tu détruiras tes impuretés spirituelles et forgeras alors l’or de ton âme dans la masse.
* Par Hamza Braiki, forgeron… de cœur.
De la force, il en faut pour l’extraire des tréfonds souterrains. Mais, ensuite, que de soulagement lorsqu’on l’utilise comme un outil ou tout ustensile. Cependant, que d’âmes tombèrent d’une lame ou d’un projectile d’acier ! Que de dégâts causèrent les hurlements de fer, avant l’enfer…
Nous sommes tels les métaux, nous enseigne le Saint Prophète. Chacun est issu d’une mine de qualité, à ciel ouvert, à cœur ouvert ; biologiquement issu de la terre. Cette argile qui servit à nous façonner conserve l’empreinte de l’histoire, des cultures, des principes qui nous élevèrent.
Et c’est ainsi que les meilleurs spécimens sont tels les métaux rares, or, cuivre ou titane. Ils peuvent constituer des alliages de vertus par leurs caractères réformés et généreux.
Les hauts-fourneaux et leurs températures extrêmes purifient le minerai pour le rendre plus apte à servir les hommes dans leur service à Dieu. Dans leur forme et leur finalité, ils sont semblables aux minarets de ces mosquées qui, dans leur somptueux silence, forment l’élite des vertueux, aptes à servir les hommes dans leur service à Dieu.
Mais, malgré sa solidité, le métal reste malléable, fissurable ou déformable. Il peut survivre à l’épreuve du temps, à condition de conserver sa mémoire de forme, ce qu’il fut à l’origine, quelques paillettes disséminées dans de l’argile, de l’eau ou de la roche.
Les croyants, lorsqu’ils font fi de leurs divergences forment une inviolable chaîne, résistant à toute effraction. C’est ainsi lorsque les cœurs sont soudés à chaud et l’assemblage est renforcé. C’est ainsi lorsque l’on brise les chaînes de sa servitude à cette vie, que l’on enlève les clous sur le chemin, que l’on partage l’abri même sous la tôle ondulée, que l’on se soutienne à l’usinage de nos caractères.
Après avoir traversé le processus de cette vie, quel sera l’état de ta carrosserie ? La lame de ton âme résistera-t-elle aux chocs métalliques que tu éprouveras à ton égo ? Car les épreuves se présentent pour édifier notre être. Ne dit-on pas : « Battre le fer tant qu’il est chaud » ?
C’est à l’état de surface de ton cœur que l’on remarque ta présence à Dieu. Car il est admis que le dhikr (rappel de Dieu) rend au cœur l’éclat d’un miroir. Et puis par l’attention portée à Celui que tu aimes, tu lubrifieras ton esprit pour lui éviter la corrosion. Et jour après jour tu te recycleras en faisant acte de repentir. Par une nouvelle fusion, tu détruiras tes impuretés spirituelles et forgeras alors l’or de ton âme dans la masse.
* Par Hamza Braiki, forgeron… de cœur.