Une projection privée en avant-première de 24 jours la vérité sur la mort d'Ilan Halimi a eu lieu, dimanche 6 avril à l'Elysée, en présence de François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls. La famille d'Ilan Halimi ainsi que Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs écologistes ont également assisté à la projection de ce film qui relate l’histoire dramatique d’un jeune juif mort en 2006 après avoir été enlevé, séquestré et torturé.
Son réalisateur Alexandre Arcady a adapté le livre écrit par la mère de la victime Ruth Halimi. La mort de son fils âgé de 23 ans avait été rapidement hissée comme un symbole d'un regain d’antisémitisme dans les banlieues par les principales organisations juives et la classe politique. L'affaire, qui a eu un très large écho médiatique, n'a pas échappé à l'instrumentalisation politique, y compris par de fervents soutiens à Israël. La projection d'un film revenant sur cette affaire à l'Elysée appuie une nouvelle fois la détermination du gouvernement à lutter contre l'antisémitisme, à l'heure où les actes antisémites sont en baisse constante, à l'inverse des actes islamophobes selon les constats de la CNCDH.
Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, s'était même rendu en octobre 2013 sur le tournage d'une scène du film à la gare de Sainte-Geneviève-les-Bois, dans l'Essonne. C'est près de cette station, le long des lignes de RER qu'Ilan Halimi avait été découvert agonisant après trois semaines de séquestration à Bagneux (Hauts-de-Seine). Youssouf Fofana, le chef du « gang des barbares » qui avait organisé son enlèvement, a été condamné à la perpétuité en 2009. Le film 24 jours la vérité sur la mort d'Ilan Halimi sortira en salle le 30 avril.
Son réalisateur Alexandre Arcady a adapté le livre écrit par la mère de la victime Ruth Halimi. La mort de son fils âgé de 23 ans avait été rapidement hissée comme un symbole d'un regain d’antisémitisme dans les banlieues par les principales organisations juives et la classe politique. L'affaire, qui a eu un très large écho médiatique, n'a pas échappé à l'instrumentalisation politique, y compris par de fervents soutiens à Israël. La projection d'un film revenant sur cette affaire à l'Elysée appuie une nouvelle fois la détermination du gouvernement à lutter contre l'antisémitisme, à l'heure où les actes antisémites sont en baisse constante, à l'inverse des actes islamophobes selon les constats de la CNCDH.
Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, s'était même rendu en octobre 2013 sur le tournage d'une scène du film à la gare de Sainte-Geneviève-les-Bois, dans l'Essonne. C'est près de cette station, le long des lignes de RER qu'Ilan Halimi avait été découvert agonisant après trois semaines de séquestration à Bagneux (Hauts-de-Seine). Youssouf Fofana, le chef du « gang des barbares » qui avait organisé son enlèvement, a été condamné à la perpétuité en 2009. Le film 24 jours la vérité sur la mort d'Ilan Halimi sortira en salle le 30 avril.