Yarouba Cissako, formé à l'AS Monaco, pourrait arrêter sa carrière pour devenir imam.
Il s’appelle Yarouba Cissako, évolue à l’AS Monaco et voudrait arrêter le football pour… devenir imam. Une reconversion qui détonne si le joueur allait jusqu’au terme de cette intention. Sauf que ce n'est pas la sienne.
Dans un premier temps, un proche de Yarouba Cissako, interrogé par Le Parisien, a fait savoir que le jeune défenseur de 20 ans, sous contrat jusqu’en 2016, voulait quitter la principauté « pour un club où l’islam est ancré dans la culture du pays » et qu'il serait prêt à arrêter le football pour l'imamat.
Les négociations n’ayant pas abouti avec Galatasaray, en Turquie, Yarouba Cissako, qui a fait partie de Zulte-Waregem, en Belgique, la saison dernière, pourrait effectivement évoluer dans un club du Golfe prochainement. Seulement, pour l'imamat, le soi-disant proche a tout faux. L’agent du joueur a démenti cette information relayée par Le Parisien mardi 8 septembre et largement reprise dans la presse. « Il n’y a aucune volonté de sa part de devenir imam », a-t-il fait savoir auprès de L'Equipe le lendemain.
L'article à l'origine du quiproquo faisait également état d'un refus de Yarouba Cissako d'être soigné par une kinésithérapeute pour des raisons religieuses lorsqu'il est en short et T-shirt. « Là encore, ce n’est pas vrai. Elle le soigne régulièrement. Et ils se sont d’ailleurs eus au téléphone hier pour s’étonner de ce genre de révélations », a répondu l'agent.
« Je tiens à réagir/dénoncer de la manière la plus ferme l'ensemble du contenu de l'article du parisien écrit par Florian Fieschi », a fait savoir le défenseur sur Twitter le lendemain de la parution de l'article. « Mon intention de devenir imam est ABSOLUMENT FAUSSE. Je n'ai ni la vocation ni les compétences pour l'être », a-t-il aussi précisé, en évoquant la possibilité de porter plainte contre le quotidien.
« Ce genre de diffamation met malheureusement la paix et la carrière du joueur en danger », a déclaré, pour sa part, l'AS Monaco FC Academy où est formé Yarouba Cissako que cette histoire aura bien ébranlé.
Lire aussi :
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Dans un premier temps, un proche de Yarouba Cissako, interrogé par Le Parisien, a fait savoir que le jeune défenseur de 20 ans, sous contrat jusqu’en 2016, voulait quitter la principauté « pour un club où l’islam est ancré dans la culture du pays » et qu'il serait prêt à arrêter le football pour l'imamat.
Les négociations n’ayant pas abouti avec Galatasaray, en Turquie, Yarouba Cissako, qui a fait partie de Zulte-Waregem, en Belgique, la saison dernière, pourrait effectivement évoluer dans un club du Golfe prochainement. Seulement, pour l'imamat, le soi-disant proche a tout faux. L’agent du joueur a démenti cette information relayée par Le Parisien mardi 8 septembre et largement reprise dans la presse. « Il n’y a aucune volonté de sa part de devenir imam », a-t-il fait savoir auprès de L'Equipe le lendemain.
L'article à l'origine du quiproquo faisait également état d'un refus de Yarouba Cissako d'être soigné par une kinésithérapeute pour des raisons religieuses lorsqu'il est en short et T-shirt. « Là encore, ce n’est pas vrai. Elle le soigne régulièrement. Et ils se sont d’ailleurs eus au téléphone hier pour s’étonner de ce genre de révélations », a répondu l'agent.
« Je tiens à réagir/dénoncer de la manière la plus ferme l'ensemble du contenu de l'article du parisien écrit par Florian Fieschi », a fait savoir le défenseur sur Twitter le lendemain de la parution de l'article. « Mon intention de devenir imam est ABSOLUMENT FAUSSE. Je n'ai ni la vocation ni les compétences pour l'être », a-t-il aussi précisé, en évoquant la possibilité de porter plainte contre le quotidien.
« Ce genre de diffamation met malheureusement la paix et la carrière du joueur en danger », a déclaré, pour sa part, l'AS Monaco FC Academy où est formé Yarouba Cissako que cette histoire aura bien ébranlé.
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