Luqman Heider voulait « faire le buzz » sur TikTok en usant de méthodes irresponsables. L'imam, qui exerçait dans une mosquée de Villiers-le-Bel, dans le Val-d'Oise, a été condamné, jeudi 26 novembre, à 18 mois de prison ferme pour apologie du terrorisme. Cette peine est assortie, pour l'homme en situation irrégulière d'origine pakistanaise, d'une obligation de quitter le territoire français dont il est interdit d'entrée définitivement.
Luqman Heider avait été placé en détention en octobre après la diffusion de trois vidéos sur le réseau social prisé des jeunes. Dans l'une d'elles, il rendait hommage à l'auteur de l'attaque au couteau près des locaux de Charlie Hebdo fin septembre.
Dans une autre, il déclarait que « les musulmans sont prêts à se sacrifier pour le prophète ».
« Je n’avais pas connaissance de la loi, c’était pour faire le buzz, pour amasser les “j’aime”, pour avoir le plus d’abonnés possible », a réitéré, lors de son procès le prévenu, via son interprète en ourdou cité par l'AFP. « Il n’adhère pas idéologiquement aux propos qu’il a tenus », a plaidé son avocat Xavier Nogueras.
Le tribunal de Pontoise l'a condamné pour deux vidéos sur trois. Ses regrets n'y feront rien. L'homme arrivé en 2015 en France sera expulsé une fois sa peine de prison achevée.
Lire aussi :
Un imam du Val d'Oise poursuivi pour apologie du terrorisme déclare avoir voulu « faire le buzz »
Luqman Heider avait été placé en détention en octobre après la diffusion de trois vidéos sur le réseau social prisé des jeunes. Dans l'une d'elles, il rendait hommage à l'auteur de l'attaque au couteau près des locaux de Charlie Hebdo fin septembre.
Dans une autre, il déclarait que « les musulmans sont prêts à se sacrifier pour le prophète ».
« Je n’avais pas connaissance de la loi, c’était pour faire le buzz, pour amasser les “j’aime”, pour avoir le plus d’abonnés possible », a réitéré, lors de son procès le prévenu, via son interprète en ourdou cité par l'AFP. « Il n’adhère pas idéologiquement aux propos qu’il a tenus », a plaidé son avocat Xavier Nogueras.
Le tribunal de Pontoise l'a condamné pour deux vidéos sur trois. Ses regrets n'y feront rien. L'homme arrivé en 2015 en France sera expulsé une fois sa peine de prison achevée.
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